Dans la petite commune de Mazan, dans le Vaucluse, un incident inquiétant a eu lieu. Une écolière a été blessée dans le cadre du “jeu de la virgule”, un défi dangereux popularisé sur les réseaux sociaux. Le maire, Louis Bonnet, a pris la parole pour alerter sur ce qu’il considère comme un “fléau social”.
Lundi dernier, une élève du groupe scolaire La Condamine a été blessée par un camarade qui a mis en pratique ce défi viral. Elle a été transportée à l’hôpital d’Avignon par le SAMU, et heureusement, ses blessures se sont avérées sans gravité. Cependant, l’incident a suscité une vive inquiétude au sein de la communauté, poussant le maire à réagir publiquement.
Le cri d’alarme du maire
Louis Bonnet, maire de Mazan, a publié un communiqué pour alerter ses administrés sur ce phénomène. Il a souligné que ce type de comportement relève autant de la “bêtise” que de la “méchanceté” et a appelé à une prise de conscience collective. Selon lui, le problème est amplifié par les réseaux sociaux, qui diffusent ces défis dangereux à une vitesse alarmante.
La responsabilité des parents
Dans son communiqué, le maire insiste sur le rôle crucial des parents dans l’éducation de leurs enfants. Il rappelle que certains réseaux sociaux, comme TikTok où ce défi a été popularisé, ne sont normalement accessibles qu’à partir d’un certain âge. Il appelle donc les parents et les grands-parents à sensibiliser les jeunes sur les dangers de certaines pratiques en ligne et à contrôler, voire interdire, l’accès à ces plateformes.
Un phénomène inquiétant
Le “jeu de la virgule” rejoint une liste déjà longue de défis dangereux qui ont fait leur apparition dans les cours d’école, comme le jeu du foulard ou le défi des cicatrices. Le concept est simple mais dangereux : tordre le cou de ses amis par surprise et par-derrière. Ce type de comportement met en lumière la nécessité d’une éducation numérique solide pour les jeunes, afin de les protéger contre les dangers qui guettent sur les réseaux sociaux.
L’incident de Mazan est un rappel inquiétant que peuvent avoir les réseaux sociaux sur le comportement des jeunes. Il est de notre responsabilité collective de prendre des mesures pour protéger nos enfants contre ces défis dangereux et insensés.
