Le gazole retrouve des niveaux pré-guerre en Ukraine

Le prix du gazole en France a atteint son niveau d’avant-guerre en Ukraine, offrant un soulagement aux automobilistes après deux ans de hausse.

prix du gazole – CREDIT : VarActu

Les automobilistes français peuvent enfin souffler un peu. Le prix du gazole a atteint, la semaine dernière, un niveau moyen de 1,60 euro par litre dans les stations-service, une première depuis le début de l’année 2022, avant que la guerre en Ukraine ne vienne bouleverser les marchés. Cette baisse significative est une nouvelle encourageante pour les consommateurs, qui ont vu les prix des carburants flamber au cours des deux dernières années.

Un retour aux prix d’avant-guerre

Selon les données du ministère de la Transition écologique, cette réduction marque un retour aux prix observés avant l’escalade du conflit en Ukraine. À l’époque, le litre de gazole coûtait en moyenne 1,58 euro. Après l’invasion russe, les prix avaient rapidement grimpé, franchissant le seuil symbolique des 2 euros par litre, entraînant une inflation importante des coûts pour les automobilistes et mettant une pression supplémentaire sur le budget des ménages.

Le gouvernement français avait alors réagi en mettant en place des mesures temporaires, telles que des remises à la pompe et des chèques carburants, pour atténuer l’impact sur les consommateurs. Ces aides avaient permis de limiter partiellement la hausse, mais le soulagement durable semble enfin se profiler avec cette récente baisse.

Une tendance à la baisse des carburants

La baisse des prix du gazole n’est pas un cas isolé. L’essence super sans plomb 95 (SP95) a également vu son prix diminuer, atteignant 1,75 euro par litre, contre 1,78 euro la semaine précédente. Le SP95-E10, quant à lui, est descendu à 1,71 euro par litre, enregistrant également une baisse par rapport à la semaine précédente.

Cette tendance baissière s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, la baisse des cours du baril de brut sur le marché mondial a permis de réduire les coûts d’approvisionnement en pétrole. D’autre part, l’euro s’est apprécié face au dollar, ce qui a contribué à rendre le carburant moins cher pour les consommateurs européens, puisque le pétrole est majoritairement acheté en dollars.