Le procès impliquant trois jeunes accusés d’un acte choquant à Marseille a été reporté, suscitant une vague d’indignation et de réactions.
souris mangée vivante – CREDIT : Police du Var
Le procès de trois étudiants de Marseille, impliqués dans un acte de cruauté envers les animaux qui a choqué le public, a été repoussé au 13 décembre. L’affaire, qui a rapidement capté l’attention des médias, implique trois jeunes hommes qui ont mangé vivante une souris lors d’une soirée, filmant l’acte cruel et le partageant sur les réseaux sociaux.
Éléments de l’affaire
Les trois prévenus, tous élèves en classe préparatoire au réputé lycée Thiers de Marseille, sont confrontés à des accusations sévères pour leurs actions, qui comprennent la consommation d’une souris apprivoisée, la capture de l’acte sur vidéo, et sa diffusion en ligne. Ce drame s’est déroulé durant une fête sur une plage peu après la rentrée scolaire, illustrant une dérive alarmante parmi certains jeunes.
Réactions et conséquences légales
Face à l’indignation générale et la mobilisation de nombreuses associations de défense des animaux, la présidente du tribunal correctionnel a jugé nécessaire de dédier une après-midi entière à l’examen de l’affaire. Les peines encourues pour de tels actes de cruauté peuvent atteindre jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende.
Les discussions initiales avaient mené à des propositions de peines relativement clémentes pour les deux premiers accusés, ce qui a provoqué la colère des associations de défense des animaux. Ces dernières ont critiqué les sanctions proposées, jugées insuffisantes au regard de la gravité des faits.
Nouvelle date et attentes
Le tribunal a donc décidé de renvoyer l’affaire, initialement prévue pour une procédure rapide de reconnaissance de culpabilité, à une session ultérieure où un examen plus approfondi sera possible. Cette décision met en lumière la complexité de juger des cas de cruauté envers les animaux et l’importance de prendre en compte l’opinion publique et les réactions émotionnelles qu’engendrent de tels actes.