Hier, l’Avenue 83 et Grand Var étaient bondés à l’approche de Noël. Pourquoi les Varois attendent-ils le dernier moment pour leurs achats ? Éléments de réponse.
achats Noël Avenue 83 Grand Var 23 décembre – CREDIT : VarActu
Hier, l’Avenue 83 et Grand Var à La Valette étaient en effervescence. À la veille de Noël, les centres commerciaux ont été pris d’assaut par des centaines de visiteurs venus terminer leurs achats. Mais pourquoi tant de Varois attendent-ils le dernier jour pour se lancer dans la course aux cadeaux ? Nous avons interrogé quelques clients.
Une tradition du « dernier moment » ?
Pour certains, faire ses courses de Noël le 23 décembre est presque devenu une tradition. « Chaque année, c’est pareil, je me retrouve à faire mes achats à la dernière minute », confie Julien, venu de Toulon. « J’ai l’impression que c’est plus excitant, ça me met dans l’ambiance de Noël. » Beaucoup partagent cet avis, considérant cette course effrénée comme une partie intégrante de l’esprit des fêtes.
Cependant, d’autres avouent qu’ils n’ont pas eu le choix. « Avec le travail et les enfants, je n’ai pas eu une minute à moi », explique Karine, une mère de famille pressée. « Ce n’est pas une question d’organisation, mais de contraintes. »
L’effet des promotions de dernière minute
Un autre facteur explique cette affluence : les promotions de dernière minute. « Les magasins savent que beaucoup de gens achètent leurs cadeaux au dernier moment, alors ils proposent des réductions intéressantes pour attirer encore plus de monde », analyse Pierre, un retraité venu chercher des cadeaux pour ses petits-enfants.
Ces offres spéciales, combinées au sentiment d’urgence, poussent de nombreux Varois à se précipiter dans les boutiques à la veille de Noël.
Une expérience parfois stressante
Si certains apprécient l’effervescence des centres commerciaux bondés, d’autres trouvent cette expérience éprouvante. « Honnêtement, c’est un enfer », s’exclame Sophie, venue de La Garde. « Entre les files d’attente, la difficulté à trouver une place de parking et le stress de ne pas trouver ce que je cherche, je me dis chaque année que je m’y prendrai plus tôt… et pourtant, je suis encore là aujourd’hui. »
Malgré ces inconvénients, pour beaucoup, ce moment fait partie intégrante des fêtes. « C’est une tradition dans la famille : on finit toujours nos courses ensemble, en riant du stress et en partageant un café », raconte Vincent, accompagné de ses deux frères.