Depuis ce lundi 25 septembre, la rade de Toulon accueille un hôte de marque : la frégate algérienne El Moudamir.

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el moudamir – CREDIT : Var Actu

Ce navire militaire de 118 mètres de long a jeté l’ancre à la base navale pour une visite qui durera jusqu’à ce vendredi. Il s’agit d’une mission qui s’inscrit dans une série d’exercices de coopération entre la France et l’Algérie, officiellement connue sous le nom d’Activité de Coopération Opérationnelle (ACO) « Rais Hamidou ».

Une histoire de partenariat continu

Ce n’est pas la première fois qu’un navire algérien fait escale à Toulon. En effet, l’année dernière, le dragueur de mines El Kasseh II avait également fait une apparition remarquée du 12 au 18 septembre. Alors que l’exercice de 2022 se concentrait sur la guerre des mines, cette année l’accent est mis sur « l’action de l’État en mer ».

Objectifs et portée

Les deux pays voient cette activité de coopération comme une occasion de renforcer leurs liens, d’améliorer leur niveau de collaboration et de connaissance mutuelle. Selon le ministère, ces exercices, qui sont organisés alternativement de chaque côté de la Méditerranée, « permettent de renforcer le niveau de collaboration et de connaissance mutuelle entre les marines des deux pays qui partagent un intérêt commun pour la stabilité de cette zone. » Des actions conjointes pourraient être menées en cas de situations de crise telles que la lutte contre la pollution, le narcotrafic, ou encore des opérations de recherche et sauvetage.

Vers de futures manœuvres

Après son départ de Toulon ce vendredi 29 septembre, la frégate El Moudamir s’entraînera en mer avec la frégate française La Fayette. Ces activités d’entraînement s’achèveront à Alger le 3 octobre, symbolisant ainsi la volonté d’une relation étroite et durable entre la Marine nationale française et son homologue algérienne.

Implications géopolitiques et régionales

La coopération maritime entre la France et l’Algérie revêt une importance particulière dans un contexte géopolitique tendu en Méditerranée. Les implications dépassent largement le cadre militaire et peuvent être interprétées comme un signal d’une coopération plus large entre les deux nations, chacune jouant un rôle significatif dans la stabilité de la région.