Deux jeunes de 19 ans ont orchestré une arnaque sophistiquée en se faisant passer pour l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), piégeant des milliers de victimes avec des SMS frauduleux.
arnaque fausses contraventions – CREDIT : Var Actu
Une arnaque aux fausses contraventions bien rodée avec des faux SMS
L’affaire, qui a débuté à l’automne 2023, met en lumière une escroquerie bien huilée. Ces deux individus, utilisant les techniques de l’hameçonnage en ligne ou « phishing », ont conçu un faux site de paiement d’amendes. Leur modus operandi était simple mais efficace : envoyer des SMS semblant provenir de l’Antai, dirigeant les victimes vers un site frauduleux. Là, les victimes étaient invitées à entrer leurs données bancaires pour régler une prétendue contravention. Ces informations étaient ensuite exploitées pour des achats en ligne ou revendues.
Comme nous vous l’avons déjà mentionné dans cet article, cette arnaque sévit également dans le Var. Il faut rester vigilant, car des escrocs guettent les failles pour vous piéger !
La brigade de lutte contre la cybercriminalité en action
La Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la police judiciaire de Paris a été alertée et a pris en charge l’enquête. Leur investigation a révélé l’étendue de l’escroquerie : plus de 1 700 numéros de cartes bancaires recueillis, avec les informations d’identité nécessaires pour leur utilisation. Les suspects ont effectué des transactions totalisant 19 000 euros avant d’être localisés et interpellés.
Rappel important sur les procédures officielles
Il est crucial de rappeler que l’Antai n’envoie jamais de SMS pour contacter les contrevenants. Les demandes de paiement des amendes se font toujours par courrier officiel. Cette affaire souligne l’importance de la vigilance face aux tentatives de phishing, une pratique malheureusement courante dans l’ère numérique actuelle.
Les conséquences de l’escroquerie
Les deux jeunes, originaires de Paris et Roubaix, attendent maintenant leur comparution devant la justice, prévue pour le 3 avril prochain. Leur aveu, motivé par l’appât du gain, soulève des questions sur la sécurité numérique et la facilité avec laquelle de telles arnaques peuvent être mises en place. Cette affaire rappelle l’importance de protéger ses données personnelles et de rester vigilant face aux communications suspectes.