La question pressante de Frédéric Boccaletti au ministère des Armées réclame justice pour les militaires exposés à l’amiante.
l’appel à la transparence – CREDIT : Frédéric BOCCALETTI
L’appel à la transparence
Frédéric Boccaletti, député du Var affilié au Rassemblement National, interpelle avec vigueur le ministère des Armées par une question écrite concernant la problématique de l’amiante dans les bâtiments militaires à terre. Cette démarche, enregistrée au Journal Officiel, soulève une question de santé publique et de reconnaissance du préjudice subi par les militaires exposés à l’amiante.
La quête de la liste des bâtiments amiantés
Au cœur de cette interpellation réside la demande de divulgation d’une liste précise : celle des bâtiments amiantés à terre où ont été affectés des militaires. Cette requête s’ancre dans une démarche plus large visant à reconnaître et indemniser le préjudice d’anxiété des personnels militaires, qui, à l’instar de leurs collègues embarqués sur les bâtiments de la Marine nationale, ont été exposés aux poussières d’amiante. Si une réponse a été apportée le 11 juillet 2023 concernant l’indemnisation pour les marins, le député souligne que la situation reste inachevée pour ceux ayant servi dans les installations terrestres.
Un combat pour la reconnaissance du préjudice d’anxiété
Le fond du problème, tel que posé par M. Boccaletti, révèle une disparité de traitement préoccupante entre le personnel militaire et civil des armées. Alors que ce dernier bénéficie d’une indemnisation pour le préjudice d’anxiété lié à l’exposition à l’amiante, les militaires, hommes et femmes, se voient refuser l’accès à la même reconnaissance. L’existence avérée de cette liste de bâtiments amiantés et la rétention d’information de la part du ministère des Armées alimentent le débat sur la transparence et l’équité.
Une demande de transparence et de justice
La démarche de Frédéric Boccaletti met en lumière non seulement la question de la santé publique au sein des armées mais aussi celle de la justice et de l’équité pour tous ceux qui ont servi le pays. La divulgation de la liste des bâtiments à terre amiantés représenterait un pas significatif vers la reconnaissance du préjudice subi par de nombreux militaires et une avancée vers une indemnisation équitable.