De très importants incidents ont éclaté, hier soir, dans plusieurs villes du territoire, en particulier à Marseille, où de nombreux actes de vandalisme sont à déplorer.

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Un fonds de soutien pour les dégradations urbaines lancés par La Métropole de Marseille, la Région Sud, la CCI et l’UMIH- CREDIT : Logos et Pixabay

Face à ce bilan consternant, la Métropole Aix-Marseille-Provence, la Région Sud, la Chambre de Commerce et d’Industrie métropolitaine Aix-Marseille-Provence et l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH) ont décidé de se mobiliser immédiatement en lançant un fonds de soutien pour les dégradations urbaines commun pour venir en aide aux commerces sinistrés.

Le bilan des incidents survenus dans la soirée du 29 juin sur le territoire sont le triste témoignage de la violence à laquelle ont été confrontés de nombreux commerçants : 38 policiers blessés, 56 interpellations, 120 poubelles brûlées, 10 véhicules incendiés, plusieurs bus caillassés, des tramways bloqués, des dizaines de vélos en libre-service détruits, plusieurs services publics à l’arrêt, des commerces pillés et de nombreuses devantures de commerces détruites…

Pour venir en soutien aux commerçants sinistrés, la Métropole Aix-Marseille-Provence, la Région Sud, la Chambre de Commerce et d’Industrie métropolitaine Aix-Marseille-Provence et l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH) des Bouches-du-Rhône annoncent la mise en place d’un fonds de soutien dont les modalités seront précisées très prochainement pour que les professionnels puissent monter un dossier d’indemnisation.

« Les émeutes dans le centre-ville de Marseille mettent encore nos commerçants en première ligne face aux casseurs, aux voyous. Avec Renaud Muselier, Jean-Luc Chauvin, Bernard Marty, nous lançons aujourd’hui collectivement un fonds de soutien aux commerces sinistrés. À travers cette action d’urgence, la Métropole veut témoigner sa solidarité sans faille aux professionnels victimes de ces dégradations. Ces images sont une honte pour l’image de notre ville et de l’ensemble de notre territoire. » déclare Martine Vassal, Présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence, Présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône.

Cette initiative a été saluée par les habitants de la région, qui se sentent concernés par les conséquences des violences urbaines. Pierre Dupont, un commerçant de Marseille, a exprimé sa gratitude envers les institutions qui ont mis en place ce fonds de soutien : « C’est un soulagement de voir que nos autorités prennent des mesures concrètes pour aider les commerçants touchés par ces dégradations. Beaucoup d’entre nous ont investi du temps et de l’argent pour développer leurs entreprises, et il est difficile de voir tout cela détruit en une nuit. Ce fonds de soutien nous donne un peu d’espoir pour reconstruire et reprendre nos activités. »

Indignation générale

Les citoyens de la région ont également exprimé leur indignation face à ces actes de violence qui ont nui à l’image de Marseille et de son dynamisme économique. Sophie Martin, une habitante de la ville, déclare : « C’est triste de voir notre belle ville être associée à de tels actes de vandalisme. Marseille est une ville vibrante avec une riche culture et une économie en plein essor. Il est important que nous nous unissions en tant que communauté pour condamner ces violences et soutenir nos commerçants qui sont les piliers de notre économie locale. »

Au-delà de l’indignation, les habitants appellent également à une réflexion sur les causes profondes de ces dégradations urbaines. Ils soulignent l’importance de l’éducation, de l’emploi et de la prévention pour éviter de tels événements à l’avenir.

Un fonds de soutien pour réparer

Face à cette situation préoccupante, la création de ce fonds de soutien est un premier pas vers la reconstruction et la réparation des dégâts causés par les émeutes. Il témoigne de la solidarité des institutions envers les commerçants et contribue à restaurer la confiance dans le dynamisme économique de la région. Cependant, il reste essentiel de prendre des mesures pour prévenir de tels actes de violence à l’avenir et promouvoir la cohésion sociale dans les quartiers concernés. La reconstruction matérielle ne suffit pas ; il faut également travailler sur le renforcement du tissu social et sur la création d’opportunités pour les jeunes afin de garantir un avenir meilleur pour tous.