L’accent du Sud est le grand favori des Français en 2024. Les Varois réagissent à ce classement qui place leur région en tête.

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accent du Sud – CREDIT : Pixabay

Une étude menée par l’application d’apprentissage linguistique Preply vient de révéler que l’accent du Sud est le préféré des Français en 2024, récoltant 42 % des suffrages. Ce résultat n’a pas manqué de faire réagir dans le Var, où cet accent chantant et ensoleillé est une véritable signature régionale. Mais qu’en pensent les Varois eux-mêmes ?

Un accent symbole de la culture du Sud

Dans le Var, les habitants ne sont pas surpris de cette première place. Pour beaucoup, l’accent du Sud, qu’il vienne de Provence, de Marseille ou de Toulouse, est un marqueur d’identité. « Notre accent, c’est notre fierté », affirme Jeanne, une habitante de Toulon. « Il est à l’image de notre région : chaleureux et ensoleillé. C’est un accent qui respire la bonne humeur ! »

L’accent du Sud est souvent associé à des valeurs positives, comme la convivialité et le plaisir de vivre. « Quand on entend cet accent, on pense tout de suite aux vacances, à la mer, à la douceur de vivre », explique Marc, un commerçant de Saint-Raphaël. « C’est un peu comme un voyage instantané vers le soleil. »

Les Varois fiers de leur musicalité

Les Varois sont conscients que leur accent ne fait pas l’unanimité dans certaines régions, mais cela ne semble pas les affecter. « On est parfois moqués, surtout dans le Nord ou à Paris, mais ça ne nous dérange pas, c’est ce qui fait notre charme ! », s’amuse Sophie, originaire de Draguignan. Et cette étude semble leur donner raison : leur accent est celui qui séduit le plus de Français.

La musicalité présente dans l’élocution des habitants du Sud est souvent perçue comme légère et joyeuse, rappelant les paysages ensoleillés de la Provence et la frivolité estivale. « On a l’impression que nos mots dansent quand on parle », plaisante Antoine, un étudiant à La Seyne-sur-Mer.

Le reste du classement

L’accent basque, deuxième du classement, a recueilli 27 % des voix, tandis que l’accent parisien, souvent critiqué pour son côté plus formel, n’a réuni que 10 % des suffrages, terminant en quatrième position. Les Bretons, Normands et Lyonnais se partagent les dernières places avec moins de 10 % des voix.