En région PACA, près d’un tiers des habitants fume, un facteur aggravant la perte de cheveux selon une analyse d’Elithair.
Tabac perte de cheveux PACA – CREDIT : Pixabay
Le lien entre consommation de tabac et perte de cheveux se confirme à l’échelle régionale en France, et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) arrive en tête des zones les plus touchées selon une récente analyse menée par Elithair.
Une exposition régionale préoccupante
L’étude publiée par Elithair, spécialisée dans la greffe capillaire, révèle que PACA présente le taux de tabagisme le plus élevé de France avec 29,1 % de fumeurs. Elle devance ainsi l’Occitanie (28,9 %), le Grand Est (26,8 %), la Bourgogne-Franche-Comté (26,7 %) et les Hauts-de-France (26,4 %) selon une étude de Elithair.
Cette forte prévalence du tabac contribue à fragiliser le cuir chevelu. Comme l’explique le Dr Abdulaziz Balwi, expert capillaire chez Elithair, « le tabagisme chronique peut accélérer ou aggraver la perte de cheveux, en perturbant la circulation sanguine au niveau du cuir chevelu et en générant du stress oxydatif ».
Des données confirmées par la recherche scientifique
Le lien entre tabac et chute capillaire est également confirmé par une étude de l’Université de l’Ontario, relayée par Medscape UK, qui indique que fumer plus de dix cigarettes par jour double le risque de développer une alopécie androgénétique (AGA), soit la calvitie héréditaire la plus fréquente.
Le tabac réduit l’apport sanguin aux follicules pileux, les fragilisant progressivement jusqu’à leur disparition. Cette mécanique accentue la chute des cheveux, notamment dans les régions à forte consommation de cigarettes comme PACA, où près d’un tiers des adultes fument selon les données de Santé Publique France.
Des signes à surveiller et des solutions envisageables
Le Dr Balwi recommande de prêter attention à certains signes précoces : recul des golfes frontaux, zones clairsemées ou affinement de la chevelure. Il précise également que les personnes souhaitant effectuer une greffe de cheveux doivent impérativement arrêter de fumer au moins une semaine avant l’intervention et deux semaines après, pour ne pas compromettre les résultats.
Ce constat met en lumière un impact méconnu mais important du tabagisme sur la santé capillaire, en particulier dans les régions les plus touchées. Réduire sa consommation de tabac, voire y renoncer totalement, peut ainsi non seulement préserver la santé générale, mais aussi maintenir une chevelure plus dense et plus saine.