La pollution de l’air à Marseille inquiète les athlètes et impacte les performances sportives lors des Jeux olympiques de Paris-2024.
pollution de l’air à Marseille Jeux Olympiques 2024 – CREDIT : VarActu
Des niveaux de pollution préoccupants autour du Vélodrome
Malgré l’effet filtrant supposé du stade Vélodrome de Marseille, les niveaux de pollution de l’air à l’intérieur et à l’extérieur du stade sont équivalents, selon les scientifiques. Lors du match de football France/États-Unis mercredi, les niveaux de pollution mesurés étaient loin d’être optimaux. En effet, la concentration de dioxyde d’azote autour du stade atteignait 33,6 microgrammes par mètre cube, soit le double du seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’impact de la pollution sur les performances sportives
La pollution de l’air a un effet direct sur les performances des athlètes. Les niveaux de pollution à Marseille dépassent de trois à cinq fois les seuils de l’OMS, mettant les athlètes en danger, particulièrement lors des efforts intenses.
Les athlètes inhalent jusqu’à quinze fois plus d’air
Les sportifs inhalent jusqu’à quinze fois plus d’air qu’une personne au repos pour répondre aux besoins en oxygène de leur cœur. Un footballeur ou un sprinter peut inhaler entre 100 et 150 litres d’air par minute, contre seulement dix litres pour un piéton. Cette exposition accrue aux polluants augmente les risques pour leur santé.
Les effets de la pollution sur la santé des athlètes
L’exposition à un air de mauvaise qualité peut diminuer la fonction pulmonaire, exacerber l’asthme et augmenter le risque d’infarctus chez les athlètes. Ces effets sont amplifiés lors des Jeux olympiques où les sportifs cherchent à battre des records.
Des mesures de qualité de l’air insuffisantes
AtmoSud, l’observatoire de la pollution de l’air, confirme que les niveaux de pollution autour du Vélodrome de Marseille dépassent largement les recommandations de l’OMS. En revanche, la qualité de l’air à la Marina olympique reste dans les normes avec une concentration de particules inférieure à 25 microgrammes par mètre cube. Par ailleurs, la qualité des eaux de la rade de Marseille est surveillée deux fois par jour sur les quinze plages de la ville.