Le projet de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur (LNPCA), porté par la région Sud et soutenu activement par des acteurs européens et locaux, représente une avancée significative dans l’amélioration de l’infrastructure ferroviaire de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
ligne nouvelle Provence côte d’azur – CREDIT : Var Actu
Cette initiative ambitieuse vise à transformer et moderniser le réseau ferroviaire, favorisant ainsi un mode de transport plus durable et efficace.
Un investissement majeur pour la région
La LNPCA, avec un investissement de 3,6 milliards d’euros, a franchi une étape décisive en 2022 avec la déclaration d’utilité publique de ses premières phases. Ce projet est financé par l’Union européenne, l’État français, SNCF Réseau, SNCF Gare & Connexions, ainsi que plusieurs collectivités locales, dont la région elle-même. L’objectif est de décongestionner les axes routiers en encourageant le transfert modal de la voiture vers le train, notamment dans les grandes agglomérations telles que Marseille, Nice et Toulon.
La récente annonce de Renaud Muselier concernant l’engagement de la région Sud pour la Ligne Nouvelle Provence – Côte d’Azur (LNPCA) marque une étape significative dans le développement des infrastructures régionales. Cette initiative, au cœur des discussions entre Muselier, Karima Delli, et Philippe Leglise-Costa, vise à renforcer la coopération transfrontalière entre la France et l’Italie et bénéficie d’un soutien substantiel de l’Union européenne. La LNPCA, conçue pour augmenter la capacité et la fiabilité de la voie ferrée du littoral en Provence-Alpes-Côte d’Azur, est perçue comme un projet crucial pour améliorer la connectivité et la mobilité dans la région.
Les réactions face à ce projet sont partagées. D’un côté, des partisans, principalement des résidents locaux et des écologistes, accueillent favorablement cette initiative. Ils soulignent les avantages écologiques, comme la réduction de la congestion routière et de la pollution atmosphérique, et apprécient l’impact positif potentiel sur le tourisme et l’économie locale. « C’est une avancée majeure pour le développement durable dans notre région », affirme un résident enthousiaste de Marseille.
En revanche, le projet suscite également des critiques. Certains opposants, notamment des contribuables préoccupés et des groupes de défense de l’environnement, expriment des inquiétudes quant aux coûts élevés et aux impacts potentiels sur les paysages naturels et les écosystèmes locaux. Une habitante de Nice exprime son inquiétude : « Oui, nous avons besoin de meilleures infrastructures, mais à quel prix pour notre patrimoine naturel ? » Ces préoccupations mettent en lumière la nécessité d’équilibrer le développement économique avec la préservation de l’environnement dans la mise en œuvre de grands projets d’infrastructure.
Amélioration de l’offre ferroviaire
La LNPCA comprend la construction de nouvelles infrastructures et l’amélioration des réseaux existants pour optimiser les temps de parcours et l’offre ferroviaire dans la région. Elle entend désaturer les nœuds ferroviaires majeurs, notamment à Marseille, Toulon et sur la Côte d’Azur, répondant ainsi aux besoins croissants de mobilité urbaine et interurbaine.
Vers un réseau plus robuste et étendu
Le projet est structuré en quatre phases distinctes. Les premières phases, prévues pour être opérationnelles d’ici 2030, se concentrent sur l’amélioration et la modernisation du réseau existant. Les phases ultérieures envisagent la construction de nouvelles sections de ligne, contribuant à la création d’un arc ferroviaire méditerranéen cohérent et étendu. Les travaux initiaux sont programmés pour débuter en 2025.
La Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur symbolise un progrès considérable pour la mobilité dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, s’alignant sur les objectifs européens de développement durable et de mobilité verte. Ce projet crucial non seulement améliorera les conditions de voyage des résidents et des visiteurs mais jouera également un rôle clé dans la réduction de l’empreinte écologique régionale.
Pour l’instant beaucoup de paroles et peu d’engagements concrets avec des temps de parcours plus courts entre Nice et Marseille.
Bref beaucoup de mousse pour rien pour l’instant….
Il semble que rien ne va arriver avant 2030 ou plus tard, bref des promesses en l’air comme d’habitude
Bonjour, président du collectif stop LGV sud Sainte-Baume je rappelle que nous avons fait un recours contre les phases 1et 2 du projet. 3.5 milliards d’euros dont la majeure partie seront utilisés pour faire un tunnel de 8km bitube sous Marseille. Alors que la ligne Paris Lyon a déjà nécessité un tunnel de 8km bitube. 1million de m3 de déblais 1 million de tonnes d’eqCO2 a chaque fois (sans compter le transfert et la mise en décharge) ce projet est loin de répondre à la problématique de l’urgence climatique puisqu’il faudrait au moins attendre 2052 pour esperer atteindre la neutralité carbone. Imaginez jusqu’à quand il faudrait attendre si on lançait la suite du projet qui comporte au moins 50 km de tunnels… pour la partie amélioration des voies existantes et de la signalisation avec l’ERTMS ce sont des points qui ne coûtent ps si cher et que nous réclamons depuis 2011 date de création du collectif. Mais nos décideurs politiques préfèrent les grands projets qui demandent des milliards de nos impôts et qui sont sujets à gros dépassements de budget. Pour quelle raison? Les impôts vont bien sûr augmenter pour financer ses sommes ou alors si nos élus disent la vérité, ces budgets seront forcément soustrait d’autres postes…la question n’est jamais posée à nos élus.. qui en pâtira, l’éducation, la santé, les retraites, la sécurité ?
Pourquoi ne pas investir sur un autre tracé comme celui le long de l’autoroute st Maximin-brignoles – Nice. Cela serait plus utile pour les habitants du haut var et du centre var qui doivent prendre leur voiture pour travailler