Le club de handball de Plan-de-Cuques est en deuil après l’annonce du décès brutal de sa gardienne Jemima Kabeya, survenu ce lundi 10 février. Selon les informations du journal La Provence, la jeune joueuse a été emportée par une méningite bactérienne à seulement 21 ans.
Une disparition soudaine qui bouleverse le club
C’est via la page Facebook du club que la triste nouvelle a été annoncée, plongeant coéquipiers, entraîneurs et supporters dans une profonde tristesse. Jemima Kabeya, gardienne talentueuse et appréciée, était une figure montante du handball féminin. Son décès brutal rappelle la gravité et la rapidité d’évolution de la méningite bactérienne.
Qu’est-ce que la méningite bactérienne ?
La méningite bactérienne est une inflammation des méninges, les membranes qui entourent le cerveau et la moelle épinière. Cette infection, causée par différentes bactéries comme le Neisseria meningitidis (méningocoque) ou le Streptococcus pneumoniae (pneumocoque), est extrêmement grave et peut être mortelle en quelques heures si elle n’est pas traitée à temps.
Les premiers symptômes incluent une forte fièvre, des maux de tête intenses, une raideur de la nuque, des nausées, une sensibilité à la lumière et parfois des convulsions. Chez les jeunes adultes et les sportifs comme Jemima Kabeya, les signes peuvent être confondus avec une fatigue passagère, rendant le diagnostic plus difficile.
Une maladie grave, mais des vaccins existent
Heureusement, plusieurs vaccins permettent de prévenir certaines formes de méningite bactérienne. En France, la vaccination contre le méningocoque C est obligatoire depuis 2018 pour les nourrissons, et d’autres vaccins existent contre les souches A, B, W et Y. Il est recommandé aux adolescents et aux jeunes adultes, notamment les étudiants en collectivité et les sportifs en déplacement fréquent, de se faire vacciner pour limiter les risques.
Un appel à la vigilance
Le décès de Jemima Kabeya rappelle l’importance d’une prise en charge rapide et de la prévention contre cette maladie foudroyante. Une campagne de sensibilisation sur la vaccination et la reconnaissance des symptômes pourrait sauver des vies.
