À La Garde-Freinet, une question divise les habitants : faut-il imposer un couvre-feu aux cloches de l’église pendant les heures nocturnes ? La mairie a lancé une consultation citoyenne pour trancher ce dilemme, recueillant les avis jusqu’au lundi 26 février.
Un village partagé entre tradition et sommeil réparateur
Dans ce charmant village varois, la mélodie nocturne des cloches est à la fois source de quiétude pour certains et de perturbations pour d’autres. La proposition de la mairie, soutenue par le maire Thomas Dombry, consiste à suspendre le carillon de minuit à 5 heures du matin durant l’été, période où les fenêtres restent ouvertes à cause de la chaleur.
Témoignages d’habitants : entre attachement et besoin de tranquillité
Cathy, résidente proche du clocher, exprime son attachement à cette tradition : « Pour moi, c’est normal et puis c’est joli, c’est rassurant, ça montre que le village vit ». Son point de vue reflète une affection pour les sonneries qui scandent la vie du village, perçues comme un lien avec son histoire et sa culture.
Toutefois, le débat révèle une diversité d’opinions parmi les citoyens, certains plaidant pour le silence afin de favoriser un sommeil sans interruption. La consultation citoyenne en cours est donc cruciale pour déterminer la direction que prendra la commune sur cette question sensible.
Vers une solution de compromis ?
Le maire propose une solution intermédiaire qui semble rassembler les avis : limiter la sonnerie des cloches uniquement pendant les mois d’été. Cette approche témoigne d’une volonté de concilier le respect des traditions avec le bien-être des habitants et des visiteurs estivaux.
La décision finale, attendue après le 26 février, marquera une étape importante dans la gestion de la cohabitation entre le patrimoine historique et les exigences contemporaines de tranquillité nocturne. La Garde-Freinet se trouve à un carrefour, cherchant à préserver son identité tout en adaptant ses pratiques aux besoins de tous ses habitants.
