La faculté d’économie et de gestion de Colbert à Marseille est au cœur d’une crise de sécurité et d’insalubrité qui a conduit à sa fermeture temporaire. Située près de la place de la halle Puget dans le 1er arrondissement, l’établissement fait face à une augmentation des incidents liés à la criminalité et à l’insalubrité.
faculté Colbert Marseille – CREDIT : Google Maps
Les raisons de la fermeture
Eric Berton, le doyen de la faculté, a annoncé la fermeture de l’établissement jusqu’au 13 octobre en raison de problèmes d’insécurité et d’insalubrité. Les cours seront assurés en distanciel. Selon un mail envoyé aux étudiants, la sécurité des étudiants, des enseignants et du personnel n’est plus garantie. Le quartier a vu une augmentation des rixes, des trafics de drogues et des agressions, rendant la situation intenable.
Les mesures prises par les autorités
La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a confirmé la dégradation de la sécurité dans le quartier, notamment cet été. Près de 42 opérations de CRS ont été menées depuis mi-août, et une opération de démantèlement du point de deal a été réalisée. Cependant, ces mesures sont considérées comme insuffisantes par certains, y compris la mère d’un étudiant qui s’est exprimée chez nos confères de France 3.
La question de la délocalisation
La délocalisation de l’établissement est une option sérieusement envisagée. Eric Berton, président de l’AMU, a déclaré que cette option dépendrait des résultats d’une enquête en cours auprès du personnel. La maire du 1-7, Sophie Camard, appelle à une mobilisation collective pour trouver des solutions durables.
Réactions et implications
La fermeture de la faculté a suscité de nombreuses réactions. Certains voient cette mesure comme un moyen de sensibiliser le public à la gravité de la situation, tandis que d’autres la considèrent comme une solution temporaire qui ne résout pas le problème de fond.
La situation à la faculté de Colbert est un sujet brûlant qui nécessite une action immédiate et concertée de la part de toutes les parties prenantes. La fermeture temporaire de l’établissement est un signal d’alarme qui, espérons-le, accélérera la prise de mesures efficaces pour garantir la sécurité et le bien-être de la communauté universitaire.