Grève SNCF prévue pour le 11 décembre : des Varois installés à Brest craignent de manquer les fêtes de fin d’année en famille.
grève sncf – PHOTO : VarActu
Alors que la SNCF se prépare à une grève illimitée à partir du 11 décembre, de nombreux Français voient leurs projets de fin d’année menacés. Parmi eux, deux Varois, installés à Brest, expriment leur frustration et leur inquiétude. Ils redoutent de ne pas pouvoir retrouver leurs proches pour les fêtes de Noël, une période essentielle pour resserrer les liens familiaux, surtout lorsque l’on vit loin de chez soi.
Une grève illimitée aux portes des vacances
L’annonce de la mobilisation massive des syndicats de cheminots, survenue le 9 novembre, fait craindre le pire pour les déplacements en train durant les fêtes de fin d’année. La grève, déclenchée pour protester contre le démantèlement de la branche Fret de la SNCF, pourrait fortement perturber le réseau ferroviaire national. Bien que la loi de 2007 impose un « service minimum » durant les heures de pointe, l’incertitude demeure quant à la fluidité des trajets, notamment lors des périodes de grande affluence.
Pauline et Romain, originaires du Var et vivant à Brest, expriment leur désarroi face à cette situation. « Nous attendons les fêtes de fin d’année avec impatience pour retrouver nos familles. C’est le seul moment de l’année où l’on peut vraiment se rassembler », confie Pauline, visiblement préoccupée. Le couple a déjà acheté ses billets pour rejoindre le Sud, mais l’annonce de la grève remet tout en question. « On se sent complètement impuissants, et l’idée de passer Noël loin de notre famille est déchirante », ajoute Romain.
Un service minimum, mais des incertitudes
La loi de 2007 oblige la SNCF à assurer un service minimum durant les heures de pointe, une mesure qui vise à limiter l’impact des grèves sur les usagers. Pourtant, cette disposition reste floue et incertaine, laissant des voyageurs comme Pauline et Romain dans l’angoisse de ne pas pouvoir se déplacer. En cas de non-respect du service minimum, les autorités de transport peuvent demander des remboursements pour les usagers, mais cette compensation ne répond pas aux attentes d’un couple pour qui les retrouvailles en famille sont primordiales.
« On comprend les revendications des cheminots, mais on se sent pris en otage », explique Pauline. « La SNCF doit trouver des solutions pour éviter de priver tant de familles de leurs retrouvailles comme ça a pu être le cas l’année dernière », ajoute Romain. Ce sentiment d’injustice est partagé par de nombreux Français qui envisagent les fêtes de fin d’année avec appréhension, craignant que la grève ne transforme la période festive en période de stress et de frustration.