Dans son rapport publié ce vendredi 15 mars, la Cour des comptes ne mâche pas ses mots !
Ligne éléctrique – CREDIT : Var Actu
le futur cadre de régulation du prix de l’électricité, convenu entre l’État et EDF en novembre dernier, pourrait ne pas être à la hauteur en cas de crise énergétique comparable à celle de 2022. L’alerte est lancée, soulignant un besoin critique de robustesse et d’efficacité dans la gestion des crises futures.
Un avertissement dans un contexte de crise
La mise en garde de la Cour des comptes survient dans un contexte post-crise énergétique de 2022, une période marquée par une envolée des prix de l’énergie. Alors que le monde se remet à peine de cette turbulence économique, la Cour souligne l’urgence de préparer un cadre de régulation solide, capable de résister à d’éventuelles tempêtes futures.
Les lacunes du mécanisme de taxation des « superprofits »
Au-delà de cet avertissement, le rapport critique également la mise en œuvre du mécanisme de taxation des « superprofits » des producteurs d’électricité, instauré pendant la crise. Selon la Cour des comptes, ce dispositif manque de mordant, laissant planer des doutes sur son efficacité réelle dans le contexte de la régulation du marché de l’énergie.
Un coût faramineux pour l’État
Les mesures exceptionnelles prises pour lutter contre la hausse des prix de l’énergie depuis 2021 ont coûté à l’État la somme astronomique de près de 72 milliards d’euros de 2021 à 2024. Ce chiffre, révélé par le rapport, témoigne de l’ampleur des efforts déployés pour atténuer l’impact de la crise énergétique sur les ménages et l’économie française.
Vers une vigilance accrue
La Cour des comptes appelle à une vigilance particulière dans la définition du prochain cadre de régulation. Il est impératif que les leçons de la crise récente guident l’élaboration des mécanismes de gestion future, pour éviter que l’histoire ne se répète.