La consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961 : les Varois sont-ils attachés à cet alcool ?

Face à la chute mondiale de la consommation de vin, les Varois partagent des habitudes en mutation, entre sobriété et exigence de qualité.

Consommation vin 2024 Var  – CREDIT : VarActu

L’Organisation internationale du vin (OIV) a annoncé ce mardi un recul historique de la consommation mondiale de vin en 2024. Avec une baisse de 3,3 % par rapport à 2023, elle atteint son plus bas niveau depuis 1961. Ce phénomène mondial se retrouve aussi dans les habitudes des consommateurs varois, interrogés sur leur rapport au vin.

Des habitudes qui évoluent chez les jeunes

Chez les moins de 40 ans, la tendance est claire : le vin n’est plus systématique. Julie, 28 ans, habitante de La Seyne-sur-Mer, confie : « Je préfère boire un bon cocktail ou une bière artisanale en soirée. Le vin, c’est plus rare, et souvent réservé à un repas particulier. » Même son de cloche pour Thomas, 32 ans, à Hyères : « J’ai réduit ma consommation pour des raisons de santé. Je bois du vin de temps en temps, mais ce n’est plus automatique à table. »

Une consommation plus réfléchie

Pour d’autres, le vin garde une place, mais de manière plus mesurée. Francis, 45 ans, à Bandol, explique : « Je continue à en acheter, mais je me tourne vers des bouteilles bio ou locales, même si c’est un peu plus cher. Je privilégie la qualité. » Antoine, 52 ans, de Fréjus, ajoute : « On boit moins, c’est sûr. Une bouteille le week-end, parfois pour un apéro. Ce n’est plus comme avant où il y avait toujours du vin à table. »

Ces témoignages reflètent une mutation des comportements dans le Var, marquée par une modération croissante et une attention portée à l’origine et à la qualité du produit.