Le Var, comme de nombreuses régions du monde, est confronté à un défi majeur : le changement climatique. Les canicules, autrefois considérées comme des événements exceptionnels, deviennent de plus en plus fréquentes et intenses.

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La canicule 50 degrés possible d’ici 2050 ?-  CREDIT : Var Actu

Vers une canicule avec 50 degrés ?

Les températures actuelles, dépassant souvent maintenant les 40 degrés celsius, pourraient bien n’être qu’un avant-goût de ce qui nous attend dans un futur pas si lointain. Les alertes vont devenir quotidiennes les étés, ou plutôt les « supers étés » devrait-on les appeler.

Des températures record

Selon les données récentes, le Var connaît des températures qui dépassent régulièrement les 40 degrés. Cette tendance à la hausse n’est pas seulement une anomalie, mais le reflet d’un changement climatique global. D’ici 2050, certains experts prédisent que le mercure pourrait atteindre, voire dépasser, les 50 degrés dans la région.

Les conséquences de la canicule

Outre l’inconfort physique, les canicules ont des conséquences graves sur la santé, l’agriculture et l’écosystème. Les vagues de chaleur peuvent provoquer des maladies liées à la chaleur, comme les coups de chaleur et la déshydratation, en particulier chez les personnes âgées et les enfants. L’agriculture, pilier économique de la région, est également menacée. Les cultures sont stressées par la chaleur, ce qui peut entraîner une diminution des rendements et une augmentation des prix pour les consommateurs.

Les études confirment la tendance

Plusieurs études climatiques confirment cette tendance alarmante. Une étude menée par le CNRS indique que les vagues de chaleur deviendront plus fréquentes et plus intenses à l’avenir. Une autre étude, publiée dans le journal Nature Climate Change, prévoit une augmentation significative des températures extrêmes dans les prochaines décennies.

Que faire ?

Face à cette réalité, il est essentiel d’agir. Les autorités locales et nationales doivent mettre en place des mesures d’adaptation pour protéger les populations vulnérables. Les citoyens peuvent également jouer un rôle en adoptant des comportements plus écologiques et en soutenant les initiatives visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. La tendance est de s’équiper de la climatisation, mais elle amplifie le phénomène en rejetant l’air chaud dehors et en consommant de l’électricité. Cela ne pourrait être efficace, comme « rustine » pour supporter cette chaleur extrême l’été, que si tout le monde produit sa propre électricité décarbonée.

La canicule n’est plus un phénomène isolé dans le Var. C’est une réalité avec laquelle nous devrons vivre et nous adapter, il va falloir faire avec. Il est temps d’agir pour protéger notre planète et notre avenir, surtout celui de nos enfants et petits enfants.

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