Khelifa Mekhazni a été reconnu coupable et condamné par la cour d’assises du Var à une peine de huit ans de réclusion pour le viol d’une jeune Toulonnaise. Ce verdict en appel fait suite à un premier jugement à Aix-en-Provence, où il avait été condamné à dix ans de prison.
Khelifa Mekhazni condamné – CREDIT : Pixabay
Khelifa Mekhazni condamné en appel à 8 ans de prison pour le viol d’une adolescente toulonnaise à Marseille en 2015, une réduction de peine par rapport au premier jugement
Les faits remontent à 2015
Les faits se sont déroulés le 6 septembre 2015 à Marseille. L’accusé avait rencontré sa victime, alors adolescente, près de la gare Saint-Charles. La jeune femme avait fui le domicile familial après une dispute avec sa sœur.
Circonstances du viol
Mekasni avait emmené la victime dans un hôtel, où il a commis le viol. Bien qu’il ait affirmé que la relation était consentie, le tribunal de Draguignan l’a reconnu coupable et prononcé sa condamnation à une peine de prison.
Réaction face au verdict
Cette affaire, marquée par une réduction de la peine en appel, continue de susciter des réactions dans l’opinion publique, notamment sur les questions de justice pour les victimes de viol.
Cadre légal et peines encourues pour les cas de viol en France
En France, le viol est considéré comme un crime et est passible de lourdes sanctions judiciaires. La peine maximale encourue pour un viol sur un adulte est de 15 ans de réclusion criminelle. Cette peine peut être aggravée dans certaines circonstances, telles que le viol sur mineur, où la peine peut atteindre 20 ans de réclusion.
Dans des cas encore plus graves, impliquant des circonstances aggravantes multiples, la peine peut s’élever jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité. Le système judiciaire français vise ainsi à appliquer des sanctions sévères pour ces actes, tout en offrant des possibilités de révision en appel, comme dans le cas de Khelifa Mekhazni.