Kendji Girac et le suicide simulé : affaire classée sans suite

Kendji Girac a changé sa version concernant l’incident de Biscarrosse, et l’affaire a été classée sans suite. Le chanteur doit suivre une réhabilitation et effectuer des contributions citoyennes.

kendji girac – CREDIT : Wikimédia Commons

Kendji Girac, le célèbre chanteur révélé par « The Voice » en 2014, a récemment changé sa version concernant un incident survenu fin avril à Biscarrosse (Landes), où il avait été blessé par balle. Initialement, il avait affirmé avoir voulu simuler un suicide après une dispute conjugale, mais la procédure a finalement été classée sans suite, comme l’a annoncé le parquet ce lundi 24 juin.

Un incident controversé

Le 22 avril, Kendji Girac avait été hospitalisé près de Bordeaux pour une grave blessure par balle au thorax. Il avait alors déclaré que, pris de panique en entendant sa compagne parler de départ, il avait tenté de lui faire peur en simulant un suicide. Cependant, cette version a été remise en question par de nouvelles déclarations du chanteur.

Un changement de version

Selon Olivier Janson, procureur de la République à Mont-de-Marsan, Kendji Girac est revenu sur ses premières déclarations. Il a indiqué qu’il était fortement alcoolisé et sous l’effet de la cocaïne au moment des faits, et qu’il n’avait pas conscience de ses actions avec l’arme. Il a également affirmé ne pas avoir eu l’intention de faire pression sur sa compagne.

Enquête et conclusions

L’enquête a mis en lumière que la compagne de Kendji Girac ne se considérait pas victime de violences psychologiques. Par conséquent, l’infraction de violences à caractère psychologique a été jugée insuffisamment caractérisée et a fait l’objet d’un classement sans suite.

En revanche, les investigations ont révélé deux infractions délictuelles : l’acquisition et la détention d’une arme de catégorie B, ainsi que l’usage illicite de stupéfiants. Kendji Girac, n’ayant aucun antécédent judiciaire et reconnaissant la gravité de ses actes, a été soumis à une mesure alternative aux poursuites.

Mesures alternatives et réhabilitation

Pour éviter des poursuites judiciaires, Kendji Girac a été contraint de s’acquitter de deux contributions citoyennes, consistant en des versements au profit d’une association d’aide aux victimes. Il a également été requis de suivre une prise en charge sanitaire pendant six mois.

Le chanteur, âgé de 27 ans, a donc échappé à des sanctions pénales plus sévères grâce à ces mesures alternatives, en prenant la responsabilité de ses actes et en s’engageant à suivre un programme de réhabilitation.

Une soirée sous influence

Le soir de l’incident, Kendji Girac avait passé une soirée festive au casino avec des amis. Les analyses ont révélé qu’il avait un taux d’alcoolémie de plus de 2,5 grammes par litre de sang et avait consommé de la cocaïne, expliquant en partie son comportement erratique.