Deux hommes sont mis en examen pour le meurtre de Kaouthar, 17 ans, victime collatérale d’un règlement de comptes à Marseille, soulignant les dangers du banditisme.

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justice Kaouthar Marseille – CREDIT : Var Actu

Justice pour Kaouthar à Marseille

La tragédie a frappé au cœur de Septèmes-les-Vallons, près de Marseille, lorsqu’une jeune fille de 17 ans a perdu la vie dans des circonstances qui ont secoué l’opinion publique. En juillet 2021, alors que Kaouthar célébrait l’obtention de son baccalauréat, son existence a été fauchée par des balles, victime innocente d’un conflit qui ne la concernait pas. Ce drame a non seulement emporté une vie prometteuse mais a également mis en avant les dangers que représentent les règlements de comptes liés au banditisme pour les innocents se trouvant au mauvais endroit, au mauvais moment.

Un dénouement judiciaire attendu

Après une enquête longue et complexe, menée par la brigade criminelle de la Direction Territoriale de la Police Judiciaire de Marseille, des avancées significatives ont été réalisées. Le parquet de Marseille a récemment annoncé la mise en examen de deux hommes âgés de 21 et 22 ans, déjà connus des services de police pour d’autres affaires. Ces développements interviennent plus de deux ans après les faits, offrant un semblant de réconfort à la famille et aux proches de la victime, dans l’attente d’une justice longtemps espérée.

Les circonstances du drame

La nuit du drame, Kaouthar avait été prise en auto-stop par un couple à bord d’une Fiat 500. Un détour fatal, orchestré sous la contrainte par l’un des passagers, l’a placée directement sur la trajectoire mortelle des tirs. Les enquêteurs ont pu établir que le véhicule fut attaqué par des individus armés, dans le cadre d’un règlement de compte lié à une dette. Kaouthar est devenue une victime collatérale de cette violence, soulignant une fois de plus l’urgence de lutter contre le fléau du narco-banditisme qui sévit dans certaines zones de France.

Un phénomène alarmant

Ce drame s’inscrit dans une série noire de violences où les victimes collatérales, souvent jeunes et innocentes, payent le prix fort de conflits qui ne les concernent pas. La mort tragique de Kaouthar rappelle celle d’une étudiante tuée par des tirs de kalachnikov alors qu’elle dormait, un autre cas de violence aveugle qui avait profondément marqué les esprits.