Le 25 novembre, la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes rappelle l’urgence de ce combat.
Journée internationale pour l’élimination de la violence – CREDIT : Pixabay
Une définition pour comprendre l’ampleur des violences
Le 25 novembre marque la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Ces violences sont définies par la Déclaration de l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993 comme « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, causant ou pouvant causer un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques ». Cette définition inclut les menaces, les contraintes et les privations arbitraires de liberté, que ce soit dans la sphère publique ou privée.
Ce phénomène, profondément enraciné dans les inégalités de genre, constitue un fléau mondial. Les chiffres restent alarmants : une femme sur trois dans le monde subit des violences au cours de sa vie. Ce constat rappelle l’urgence d’agir à tous les niveaux pour prévenir ces actes et protéger les victimes.
Un engagement renouvelé pour l’égalité
En France, l’égalité entre les femmes et les hommes est une priorité gouvernementale. Emmanuel Macron, ayant fait de cette cause une « Grande Cause » dès son premier mandat, a réaffirmé son engagement pour les cinq années à venir. La lutte contre les violences faites aux femmes en est un pilier central.
Depuis 2017, plusieurs mesures ont été mises en place :
- Renforcement des dispositifs d’accompagnement des victimes, avec la création de numéros d’urgence et de centres d’accueil spécifiques.
- Formations pour les forces de l’ordre, afin d’améliorer la prise en charge des plaintes et des situations de danger.
- Travail en collaboration avec les associations, qui jouent un rôle clé dans l’écoute et l’accompagnement des femmes concernées.
Ces actions, bien qu’importantes, nécessitent une mobilisation continue pour espérer éradiquer ce fléau.
Une mobilisation collective nécessaire
La Journée internationale est un moment de sensibilisation, mais aussi un appel à l’action pour tous : citoyens, institutions et associations. Chacun a un rôle à jouer pour dénoncer les actes de violence, accompagner les victimes et soutenir les initiatives en faveur de l’égalité.