Jordan Bardella, député européen et président du Rassemblement national, sera à Toulon ce vendredi 15 novembre pour une séance de dédicaces de son dernier ouvrage Ce que je cherche, paru chez Fayard il y a une semaine. Un événement qui suscite autant de curiosité que de débats dans la ville.
Un rendez-vous au Flavor, place Louis-Pasteur
Les amateurs de politique ou les simples curieux pourront rencontrer l’auteur à partir de 18h15 au Flavor, situé 12 place Louis-Pasteur, en plein cœur de Toulon. Ce café, souvent choisi pour des événements culturels, se transforme pour accueillir cette rencontre autour du livre dans une ambiance plus intimiste que celle des librairies traditionnelles.
Une absence remarquée chez Charlemagne
Le choix du lieu interpelle. Habituellement, les auteurs, qu’ils soient politiques ou non, privilégient la librairie Charlemagne, institution reconnue dans le Var pour ce type d’événements. Cependant, la maison d’édition Fayard a confirmé que sa demande d’organisation d’une séance de présentation chez Charlemagne a été refusée par le directeur de l’établissement. Ce dernier, tout en restant discret sur les raisons précises de son choix, semble avoir opté pour une posture en cohérence avec une ligne éditoriale ou une stratégie commerciale.
Un livre entre réflexion personnelle et vision politique
Dans Ce que je cherche, Jordan Bardella partage ses réflexions personnelles et politiques. L’ouvrage offre une plongée dans son parcours, ses aspirations pour la France et sa vision de l’avenir, qu’il espère porter à travers ses engagements. Entre souvenirs de jeunesse et ambitions présidentielles, le livre suscite un intérêt croissant, bien au-delà des cercles militants du Rassemblement national.
Un événement au cœur de débats
La venue de Jordan Bardella dans le centre de Toulon reflète une stratégie de proximité. Cependant, ce choix de localisation pourrait également être perçu comme une réponse implicite au refus de Charlemagne, tout en renforçant l’image d’un leader accessible. L’événement attire aussi des critiques, certains dénonçant une instrumentalisation politique des espaces culturels.
