Le retrait de Martin Fourcade laisse un vide à la tête des JO 2030. Edgar Grospiron, Marie Martinod ou encore Nathalie Péchalat sont évoqués comme successeurs potentiels.

Succession Martin Fourcade JO 2030 – CREDIT : Image générée à des fins d’illustration uniquement
Le comité d’organisation des Jeux Olympiques d’hiver 2030 se retrouve dans l’incertitude après le renoncement soudain de Martin Fourcade. L’ancien biathlète, présenté comme le « Tony Estanguet des montagnes » par Emmanuel Macron, a surpris tout le monde en annonçant son départ, invoquant des désaccords sur le mode de gouvernance, la vision et l’ancrage territorial. Désormais, la question est sur toutes les lèvres : qui prendra les rênes de l’organisation ?
Une liste de prétendants en construction
Depuis l’annonce du retrait de Fourcade, plusieurs noms circulent pour reprendre le flambeau. Selon L’Équipe, deux figures du sport d’hiver sont sur le devant de la scène depuis le début de la candidature française : Marie Martinod, double médaillée d’argent en half-pipe aux Jeux de Sochi et Pyeongchang, et Vincent Jay, ancien champion olympique de biathlon en 2010.
Mais un autre nom semble particulièrement se détacher : Edgar Grospiron, champion olympique de ski de bosses à Albertville 1992. Doté d’une forte expérience en management et dans l’organisation d’événements sportifs, il coche toutes les cases pour assurer la direction du projet.
Par ailleurs, Nathalie Péchalat, double médaillée mondiale en danse sur glace (2012 et 2014), figure aussi parmi les candidats potentiels. Philippe Candeloro, ex-patineur et consultant, a déclaré sur RMC être intéressé par le poste de président du Cojop. Plusieurs sources évoquent également l’ancienne patineuse Sarah Abitbol comme possible prétendante.
Un flou persistant et un temps qui presse
Le départ de Martin Fourcade laisse un vide important, alors que l’organisation des Jeux d’hiver 2030 doit avancer sans perdre de temps. Pour l’instant, aucun président n’a été officiellement désigné, et les instances dirigeantes doivent rapidement trouver un successeur crédible et capable de porter la vision olympique française.
Pendant ce temps, la Fédération française de ski a lancé, fin 2024, un programme visant à mobiliser tous les acteurs économiques de la montagne. Ce projet doit permettre de garantir les moyens nécessaires pour la performance des athlètes français, en particulier les jeunes talents.
Le choix du futur président du Cojop sera déterminant pour assurer la réussite de ces Jeux Olympiques d’hiver 2030, un événement stratégique pour la France sur la scène internationale.