Le ministre de la Santé a annoncé une mesure radicale pour lutter contre le tabagisme : l’interdiction de fumer sur les plages, dans les parcs et aux abords des lieux publics. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large de santé publique visant à réduire les méfaits du tabac.
interdiction fumer plages – CREDIT : Var Actu
Le tabac, une urgence sanitaire
Le tabac est la première cause de mortalité évitable en France, causant environ 75.000 décès par an. En réponse à cette urgence sanitaire, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a récemment présenté le nouveau programme national de lutte contre le tabac pour la période 2023-2027 lors d’une conférence de presse. Ce programme comprend, entre autres, une hausse progressive du prix des cigarettes en ligne avec l’inflation prévue.
Une mesure pour démystifier le tabac
Le ministre a souligné l’importance de cette interdiction pour sortir de la banalisation du tabac. Il a insisté sur l’impact négatif des mégots de cigarette, notamment près des écoles et sur les plages, mettant en avant les conséquences environnementales et sanitaires. Cette mesure vise donc à éloigner la jeunesse de l’influence du tabagisme et à instaurer un environnement plus sain pour tous.
Vers un environnement sans tabac
Lors de son allocution, le ministre a souligné l’importance d’étendre les zones sans tabac aux plages, parcs, forêts et abords des lieux publics. Cette initiative vise à faire du « sans tabac » la norme dans les espaces publics, en mettant l’accent sur la protection de la santé des citoyens et la préservation de l’environnement.
Réactions mitigées à cette annonce
Cette annonce a suscité des réactions diverses. David Lisnard, s’exprimant sur les réseaux sociaux, a exprimé son scepticisme quant à l’efficacité et l’application de cette mesure. Il souligne les préoccupations relatives à la restriction des libertés et questionne l’impact sanitaire réel de cette interdiction, ainsi que les défis liés à son application, notamment par les autorités locales.