Le Parlement a définitivement adopté l’interdiction des cigarettes électroniques jetables, les « puffs ». Une mesure visant à protéger la jeunesse et l’environnement.

Interdiction des puffs en France – CREDIT : Wikimédia Commons
C’est désormais officiel : les cigarettes électroniques jetables, communément appelées « puffs », seront interdites en France. Après un premier vote favorable à l’Assemblée nationale le 4 février 2025, le Sénat a définitivement adopté la mesure ce jeudi 13 février.
Une interdiction largement soutenue
La proposition de loi transpartisane, portée par les députés Michel Lauzzana (Ensemble pour la République) et Francesca Pasquini (Génération.s), vise à interdire ces cigarettes électroniques à usage unique, jugées nocives pour la santé et l’environnement. Le texte interdit leur vente, leur distribution et leur offre gratuite, sous peine de sanctions financières dissuasives.
Les contrevenants risqueront une amende pouvant aller jusqu’à 100 000 euros, voire 200 000 euros en cas de récidive. Une décision forte qui marque la volonté du gouvernement de limiter l’accès des jeunes à ces produits attractifs et d’agir contre leur impact écologique.
Des produits controversés
Les puffs, apparues sur le marché ces dernières années, sont souvent critiquées pour leur forte attractivité auprès des adolescents. Facilement accessibles et disponibles dans une variété de goûts sucrés et fruités, elles sont accusées d’inciter les jeunes à adopter une dépendance à la nicotine.
En parallèle, leur impact écologique a également été dénoncé. Produits à usage unique, elles génèrent d’importantes quantités de déchets plastiques et de batteries non recyclées, aggravant ainsi la pollution environnementale.
Une adoption saluée par les associations de santé
L’interdiction de ces cigarettes jetables a été largement soutenue par les associations de lutte contre le tabagisme, qui alertaient sur les dangers liés à leur consommation. Pour Alliance contre le tabac et d’autres organisations, cette mesure représente un pas important dans la lutte contre la banalisation du vapotage chez les jeunes.
Avec cette interdiction, la France rejoint plusieurs autres pays européens ayant déjà pris des dispositions similaires pour réguler ces produits.