La grève des trains annoncée par Sud Rail suscite l’inquiétude des maires des stations de montagne des Alpes du Sud, menaçant l’économie locale et l’effort écologique.
train grève tourisme – CREDIT : VarActu
À l’approche d’un weekend crucial pour le tourisme de montagne, la tension monte chez les maires des stations alpines. L’annonce d’une grève des trains par le syndicat Sud Rail suscite des craintes sérieuses quant à l’accessibilité des stations, au moment où les vacances d’hiver battent leur plein.
Un appel à la grève au mauvais moment
La grève, prévue principalement les vendredi 23 et samedi 24 février, pourrait avoir un impact majeur sur le réseau ferroviaire desservant les stations de ski. Cette période représente l’un des pics de fréquentation de la saison, attirant des vacanciers venus profiter des pistes enneigées. L’Association nationale des maires des stations de montagne (ANSM) exprime ouvertement son mécontentement face à cette situation, craignant des répercussions négatives sur l’économie locale.
Une économie locale en jeu
En effet, pour ces régions, l’importance du tourisme hivernal pour les territoires concernés est vital. Dans ce contexte, l’impact d’une grève des transports pourrait être dévastateur, non seulement pour les entreprises locales mais aussi pour l’attractivité des stations de montagne en tant que destinations de vacances.
Les transports en commun, victimes collatérales
La volonté des maires de promouvoir l’usage des transports en commun pour accéder aux stations s’inscrit dans une démarche écoresponsable. En réduisant l’empreinte carbone des séjours en montagne, les communes espèrent offrir une alternative durable à la voiture personnelle. Toutefois, les grèves à répétition risquent de compromettre ces efforts, en rendant le train moins attractif pour les vacanciers soucieux de leur impact environnemental.
Vers une résolution du conflit ?
Alors que les négociations entre la SNCF et les syndicats semblent au point mort, les maires des stations de montagne appellent à une prise de conscience collective. L’enjeu dépasse la simple question des conditions de travail des cheminots, touchant directement au cœur de l’économie de montagne et à la préservation de l’environnement. Les prochains jours seront déterminants pour l’avenir immédiat du tourisme dans les Alpes du Sud.