Injures et vandalisme ciblent le maire de Manosque, Camille Galtier. Une enquête est en cours pour trouver les coupables.
Camille Galtier – CREDIT : Wikimédia Commons
Des actes de vandalisme ciblant le maire de Manosque, Camille Galtier, ont secoué la communauté locale, avec des insultes inscrites en plein centre-ville.
Vandalisme nocturne en centre-ville
Dans la nuit du 22 au 23 avril, le calme de Manosque a été perturbé par des actes de vandalisme en son centre-ville, précisément sur la place du Docteur-Joubert. Des injures visant directement Camille Galtier, maire de cette commune des Alpes-de-Haute-Provence, ont été découvertes sur un banc public et un panneau de signalisation. Ces graffitis injurieux n’avaient pas encore été effacés au moment des constatations.
Une enquête ouverte
La police de Manosque a rapidement été mobilisée pour ouvrir une enquête dans l’espoir d’identifier et d’arrêter les auteurs de ces dégradations. Ce n’est pas la première fois que le maire est la cible d’attaques ; en octobre 2022, il avait déjà été menacé sur les réseaux sociaux, ce qui avait mené à une condamnation sévère pour l’agresseur.
Réactions et contexte local
Le contexte de ces insultes est particulièrement tendu, compte tenu des précédents incidents. En réponse aux menaces antérieures, le maire avait salué l’action de la justice, affirmant que de telles pratiques d’intimidation, visant à dégrader les biens et effrayer les personnes, ne sauraient être tolérées. « Les élus de la République, quels qu’ils soient, sont de plus en plus menacés. On ne doit pas l’accepter […] Je ne baisserai pas les bras face aux pratiques d’intimidation, » avait-il déclaré après le jugement de 2022.
Un climat d’inquiétude pour les élus
Cette nouvelle attaque contre Camille Galtier souligne une inquiétude croissante pour la sécurité des élus locaux en France, souvent confrontés à des menaces et à des actes de violence. L’incident incite à une réflexion plus large sur la protection des fonctionnaires publics et sur les mesures nécessaires pour préserver leur intégrité ainsi que celle des espaces publics.
