Inès Farhat, tristement célèbre pour sa complicité dans le meurtre de deux gendarmes à Collobrières en 2012, se retrouve une fois de plus derrière les barreaux.
Inès Farhat condamnée – CREDIT : Var Actu
C’est une information de nos confères de France Bleu. Cette fois, son retour en prison est dû à son implication dans un trafic de stupéfiants à la Seyne-sur-Mer, loin de l’affaire qui l’avait initialement propulsée sous les feux de l’actualité judiciaire.
Retour en détention
En janvier, le tribunal correctionnel de Toulon a condamné Farhat à quinze mois d’emprisonnement ferme, soulignant une récidive dans les activités délictuelles. Cette peine survient après une précédente condamnation en décembre 2021 pour des faits similaires, où elle avait écopé de sept mois de prison ferme. Son nom reste néanmoins indissociable du drame de Collobrières, où sa participation indirecte dans la mort atroce de deux gendarmes avait bouleversé la France.
Un passé judiciaire lourd
La condamnation d’Inès Farhat à huit ans de prison ferme en 2015, aux côtés d’Abdallah Boumezaar, condamné lui à la réclusion criminelle à perpétuité, avait marqué les esprits, notamment à cause de l’attitude provocatrice de l’accusée durant son procès. Sa tenue, arborant l’inscription « INTOUCHABLE », avait été perçue comme une provocation par les familles endeuillées, ajoutant à leur douleur.
Une récidive qui interroge
La récidive d’Inès Farhat pose question sur la réinsertion des anciens détenus dans la société. Maître Virginie Pin, représentant les familles des gendarmes assassinés, exprime une profonde déception face à ce parcours continu de délinquance. « C’était peut-être quand même une chance que lui donnait la société, de repartir sur autre chose. Cette chance, elle ne s’en est pas saisie, » regrette-t-elle, soulignant l’incompréhension et la colère des familles face à cette situation.