Grève des contrôleurs aériens : plus de 50% des vols annulés à l’aéroport Marseille-Provence ce jeudi, vérifiez votre vol.
Grève des contrôleurs aériens – CREDIT : VarActu
La grève des contrôleurs aériens continue de perturber fortement le trafic aérien, avec plus de la moitié des vols annulés ou reportés ce jeudi à l’aéroport Marseille-Provence, malgré un accord partiel.
Des perturbations importantes malgré un accord
Bien que le principal syndicat des contrôleurs aériens, le SNCTA, ait levé son préavis de grève après un accord trouvé avec la DGAC, la situation à l’aéroport Marseille-Provence reste critique. La levée du préavis n’a pas suffi à éviter de vastes perturbations, puisque « l’aboutissement tardif des négociations » et la nécessité de finaliser les discussions avec les autres organisations syndicales laissent un nombre significatif de vols annulés ou reportés.
Situation à Marseille-Provence
À l’aéroport de Marseille-Provence, les autorités prévoient l’annulation ou le report de plus de 50% des vols. Actuellement, 65% des vols sont demandés à être annulés par la DGAC. Cette proportion élevée d’annulations inclut des destinations aussi variées que Nantes, Figari, Strasbourg, ainsi que des destinations internationales comme Istanbul, Milan et Alger. Les compagnies aériennes telles que Volotea, Air France, et Air Algerie sont parmi les plus touchées.
Conseils aux voyageurs
Les voyageurs sont fortement conseillés de vérifier le statut de leur vol directement auprès de leurs compagnies aériennes. Les compagnies comme Lufthansa et EasyJet ont également averti leurs passagers des impacts possibles sur les survols du territoire français, offrant des modifications de réservation sans frais ou des remboursements pour les vols affectés.
Les raisons de la grève
Cette grève massive fait suite à un échec des négociations autour de la refonte du contrôle aérien, proposée par la DGAC. Le SNCTA, ainsi que d’autres syndicats, ont exprimé leur mécontentement face aux propositions, menant à cette action d’envergure nationale pour attirer l’attention sur leurs revendications et leur besoin de conditions de travail améliorées.