Analyse du marché immobilier à Toulon en 2023 : fluctuations des transactions et locations, évolution démographique et composition socioprofessionnelle de la ville.

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immobilier Toulon 2023 – CREDIT : VarActu

L’année 2023 a été marquée par des difficultés dans le secteur de l’immobilier en France, avec des répercussions notables sur le marché de la transaction et de la location, particulièrement à Toulon. Analysons ces tendances et leurs implications.

Baisse de la demande et allongement des durées de diffusion

Les professionnels de l’immobilier ont observé une baisse significative de la demande en 2023. Cette situation a entraîné un allongement des durées de diffusion des annonces immobilières. Parallèlement, on note une augmentation du nombre de biens à vendre sur le marché français.

Evolution des prix de l’immobilier

Les prix de l’immobilier ont connu des évolutions diverses selon les zones géographiques. À Nice et Aix, une hausse de 3% a été constatée, tandis que Marseille a vu une augmentation plus modeste de 0.8%. À Toulon, les prix ont légèrement diminué, avec une baisse de 0.5%.

Situation du marché locatif à Toulon

Du côté de la location, la situation est tout aussi complexe. Les tarifs locatifs à Toulon ont enregistré une baisse sur un an, avec un prix moyen de 15,4 euros par mètre carré. Pour un studio, le loyer moyen s’élève à environ 490 euros par mois, tandis qu’un 3-pièces coûte en moyenne 800 euros.

Démographie et composition socioprofessionnelle à Toulon

La ville de Toulon a connu une augmentation significative de sa population, avec un bond de 8,5% depuis 2009. En 2020, Toulon comptait 179.659 habitants. Les retraités représentent la catégorie socioprofessionnelle la plus importante, suivie par les personnes sans activité professionnelle et les employés. Les agriculteurs exploitants sont les moins représentés.

Évolution des résidences à Toulon

Le nombre de résidences principales à Toulon a connu une hausse notable, passant de 79.010 en 2009 à 89.523 en 2020. En revanche, le nombre de résidences secondaires et de logements occasionnels est en déclin, tout comme les logements vacants, qui ont diminué considérablement depuis 2009.