Le procureur de Toulon a confirmé la mise en garde à vue d’un mineur de 16 ans ce vendredi 27 octobre. Ce dernier est suspecté d’être à l’origine de fausses alertes attentats dans la ville. Le directeur départemental de la sécurité publique, Jérôme Martin, rappelle les lourdes conséquences pour les auteurs de tels actes.
mineur suspecté fausses alertes – CREDIT : Var Actu
Un contexte tendu suite à des alertes multiples
Depuis quelques semaines, la ville de Hyères a été victime de plusieurs fausses alertes attentats. La plus marquante étant celle visant l’aéroport de Hyères le 20 octobre dernier, mais aussi les évacuations de la mairie et des centres aères de la ville. Ces incidents ont généré une ambiance tendue et de l’inquiétude parmi la population.
Des risques juridiques considérables
Lors d’une conférence de presse organisée ce mercredi, Jérôme Martin, directeur départemental de la sécurité publique, a rappelé les sanctions encourues pour la diffusion de fausses alertes. Les coupables risquent jusqu’à 2 ans de prison et une amende de 30.000 euros. Ces mesures punitives soulignent la gravité de ces actes, qui mobilisent inutilement les forces de l’ordre et créent une panique générale.
Un mineur suspecté
Le jeune homme de 16 ans est en garde à vue depuis ce matin et est suspecté d’être lié à ces fausses alertes. Le procureur de Toulon a confirmé qu’une enquête est actuellement en cours pour établir les responsabilités. Le statut de mineur du suspect pourrait jouer en sa faveur ou contre lui, en fonction de la gravité des faits et de son casier judiciaire éventuel.
Les fausses alertes causent non seulement un préjudice matériel et humain, mais elles alimentent également une psychose qui affecte la vie quotidienne des citoyens. Elles desservent les efforts des autorités et des services de sécurité qui sont déjà fortement sollicités.