Hubert Falco revient devant la justice dans l’affaire « du frigo », un procès en appel qui pourrait redéfinir son avenir.
Hubert Falco face à la justice – CREDIT : Wikimedia commons
Un nouveau chapitre judiciaire s’ouvre à Aix-en-Provence
Ce lundi marque le début du procès en appel d’Hubert Falco, ancien maire de Toulon, qui se retrouve de nouveau devant les magistrats à Aix-en-Provence ce lundi 25 mars. Accompagné de Marc Giraud, ex-président du conseil départemental du Var, ils sont notamment accusés pour des repas pris à la cantine du conseil entre 2015 et 2018. Si les deux hommes ont contesté la décision initiale, Giraud, invoquant des soucis de santé, pourrait ne pas se présenter, laissant Falco seul face à la cour.
Une défense acharnée pour laver un honneur
Falco, malgré les turbulences, se montre combatif. Son objectif : réhabiliter son honneur, refusant de clôturer ce chapitre de sa vie par une condamnation à trois ans de sursis et cinq ans d’inéligibilité. L’accusé et son entourage rappellent son utilisation transparente de la cantine, un « usage » traditionnel pour les anciens présidents, bien que la justice ait relevé des zones d’ombre, notamment sur l’interprétation de certains bons de commande. Falco se défend également de toute sollicitation envers le sommet de l’État, une allégation qui a pesé dans sa condamnation première.
Enjeux humains et politiques à Toulon
Ce procès ne représente pas seulement une lutte pour la réputation de Falco mais soulève également des questions politiques significatives à Toulon. Les attentes sont grandes quant à l’issue de cette affaire, qui pourrait offrir une nouvelle perspective sur le dossier. Thierry Fradet, l’avocat de Falco, reste discret sur sa stratégie de défense, promettant de révéler ses arguments devant la cour.