FO Santé Privée alerte sur le silence de la direction et les salaires impayés, dénonçant une situation critique pour les salariés de Sainte Marguerite.

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Hôpital Sainte-Marguerite – CREDIT : Google Maps

Une réunion extraordinaire du CSE tourne à la confrontation entre élus et direction

La situation se tend au sein de l’Hôpital Sainte-Marguerite. Dans un flash info daté du 28 mars 2025, le Syndicat Départemental Santé Privée FO du Var tire la sonnette d’alarme après une réunion extraordinaire du CSE tenue le jeudi 27 mars à Toulon. En cause : l’absence physique de la direction, sa non-réponse aux questions des élus, et surtout, le non-paiement des salaires pour une majorité des salariés.

Une réunion sous tension et une direction absente

Les élus FO du CSE dénoncent un profond manque de considération : la réunion, organisée par l’administrateur judiciaire en présence du mandataire, s’est tenue en visioconférence sans déplacement de la direction. FO déplore que cette dernière n’ait pas « daigné se déplacer pour faire face aux élus », parlant même d’un « mépris » qui continue.

Lors de cette réunion, la direction a refusé de répondre aux nombreuses questions posées par les représentants du personnel, annonçant qu’elle se réserve le droit de répondre par écrit dans les délais légaux. Une posture jugée inacceptable par FO, qui parle de « non communication = torture mentale ».

Des salaires toujours en suspens

Autre motif de colère : le versement toujours incomplet des salaires de février. Selon FO, seulement 107 salariés ont été payés à ce jour, tandis que 160 attendent encore, leur situation dépendant de documents que la direction doit transmettre au mandataire pour finaliser les dossiers.

« Et en attendant, on vit de quoi ?« , s’indigne le syndicat, qui s’alarme de la précarité croissante des agents concernés.

Activité partielle : une aide encadrée, mais incertaine

La DDETS a validé une période d’activité partielle du 6 au 31 mars 2025, mais le syndicat précise que le paiement effectif dépendra de la bonne volonté de la direction et du groupe Sainte Marguerite, censés trouver les fonds nécessaires pour honorer les engagements envers les salariés.

Face à cette situation, FO conclut avec un mot d’ordre sans équivoque : « Nous ne lâchons rien »