Face à des conditions météorologiques défavorables et une affluence inédite à la baisse, la 13e édition du Festival Heiva à Saint-Mandrier se voit contrainte de revoir son programme tout en s’efforçant de maintenir l’ambiance festive de la culture polynésienne.
festival Heiva à Saint-Mandrier – CREDIT : VarActu
La 13e édition du festival Heiva à Saint-Mandrier se prépare à vivre un week-end atypique, teinté d’un mélange de tradition polynésienne et d’incertitudes météorologiques. Toutefois, pour la première fois de son histoire, la fête semble faire chou blanc, avec un nombre de participants bien moindre que prévu.
Le square Marc-Baron, lieu emblématique du festival, a été transformé en un village polynésien où les échoppes se dressent à la hâte, les stands de tatouage s’animent, et les festivités prennent forme. Malgré la beauté du cadre, l’atmosphère festive qui y règne traditionnellement est teintée d’une inquiétude non négligeable, et un souffle de déception semble planer dans l’air.
Le souffle de Matai (le vent en tahitien) a en effet contraint les organisateurs à réviser leur programme rapidement. Cette météo défavorable, ajoutée à une affluence sans précédent à la baisse, a contraint les organisateurs à quitter la place du village, trop exposée, et à se retrancher au square Marc-Baron. Si cette décision a permis de maintenir les activités, animations, danses, repas spectacles, et le village polynésien, le cadre somptueux et le côté intimiste peinent à compenser la déception.
L’impact de cette météo capricieuse sur l’affluence ne peut être ignoré. Pour la première fois, le festival Heiva semble manquer de son éclat habituel. La foule qui y converge traditionnellement pour profiter des festivités polynésiennes est, cette année, étonnamment clairsemée. Les raisons de cette désaffection sont multiples et restent à analyser, mais le vent ne semble pas être le seul coupable.
Néanmoins, l’équipe organisatrice, bien que confrontée à des défis sans précédent, reste déterminée à offrir une expérience mémorable aux participants. Le programme du week-end reste riche et diversifié, proposant des petits-déjeuners tahitiens, des repas-spectacles, des initiations artisanales, un Tamure marathon, et bien d’autres animations.
La 13e édition du Festival Heiva promet donc d’être mémorable, mais pour des raisons bien différentes de celles qui ont fait son succès par le passé. Si la météo et l’affluence en berne ont mis à l’épreuve la résilience et l’ingéniosité des organisateurs, ces derniers restent déterminés à faire de cette édition une réussite. Le vent peut souffler, mais la culture polynésienne continuera de danser à Saint-Mandrier.