Un brasier impressionnant s’est déchaîné ce dimanche dans les Hautes-Alpes, plus précisément sur la commune de Chanousse, engloutissant près de 90 hectares de forêt en l’espace de cinq heures.

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brasier Hautes-Alpes –  CREDIT : VarActu

La rapidité de propagation du feu, combinée à la topographie complexe de la région, a rendu la tâche des secours particulièrement ardue.

Dès les premières heures de l’incendie, une mobilisation sans précédent a été mise en place. Pas moins de 260 sapeurs-pompiers des Hautes-Alpes ont été déployés, renforcés par des unités venues des départements voisins tels que les Alpes-de-Haute-Provence, la Drôme et le Var. Ces équipes, coordonnées par la Sécurité Civile, ont travaillé d’arrache-pied pour contenir l’avancée des flammes.

Le secteur de Chanousse, situé à une altitude avoisinant les 1000 mètres et présentant un dénivelé de près de 400 mètres, est notoirement difficile d’accès. Cette contrainte géographique a compliqué la tâche des véhicules de secours, rendant la lutte contre cet incendie d’autant plus périlleuse.

Le panache de fumée, visible à des kilomètres à la ronde, a suscité l’inquiétude des habitants des départements voisins, notamment de la Drôme et des Alpes-de-Haute-Provence. À Chanousse, une dizaine de résidents a été confinée en début de soirée, bien que les secours aient assuré que le village n’était pas directement menacé par les flammes. L’incendie, en effet, s’est déclaré dans un vaste massif forestier, s’étendant sur plusieurs centaines d’hectares.

Face à l’ampleur de la situation, des moyens aériens ont été déployés. Une dizaine d’avions bombardiers d’eau de la sécurité civile ont effectué plusieurs largages dimanche en fin de journée. Ces opérations aériennes devraient se poursuivre ce lundi matin, avec le retour des avions et hélicoptères bombardiers d’eau dès l’aube, dans l’espoir de maîtriser la propagation du feu.

Les efforts des sapeurs-pompiers ont toutefois porté leurs fruits en fin de journée, parvenant à stopper l’avancée du feu sur son flanc gauche, empêchant ainsi les flammes de franchir une route départementale stratégique située au pied du massif.