Saviez-vous que le 3 janvier est le jour le plus mortel de l’année en France ? Une statistique intrigante révélée par l’Insee, en lien avec les mois d’hiver.

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jour meurtrier – CREDIT : VarActu

Alors qu’Halloween met en scène la mort et les créatures effrayantes, il existe en réalité un jour de l’année où le nombre de décès atteint son pic en France. Selon une étude de l’Insee, depuis 2004, le 3 janvier se révèle être la date la plus mortelle de l’année, avec une augmentation moyenne de 19,2 % du taux de décès par rapport aux autres jours.

Le 3 janvier, un jour de surmortalité

Le 3 janvier affiche une surmortalité significative, que les experts expliquent en partie par les conditions hivernales et les maladies respiratoires plus fréquentes en cette période. Le mois de janvier en général connaît une hausse de la mortalité de 14 % par rapport à la moyenne annuelle, en raison du froid et des infections hivernales. Cette période critique concerne particulièrement les personnes vulnérables, pour qui les complications de santé liées à l’hiver peuvent s’avérer fatales.

La fin des fêtes de fin d’année, qui sont souvent des moments de réunion familiale et de stress, pourrait également jouer un rôle dans cette statistique. Certains avancent même l’idée que l’effort psychologique pour « tenir » jusqu’aux fêtes de Noël et du Nouvel An avant de lâcher prise pourrait expliquer cette tendance.

Mourir le jour de son anniversaire : un risque accru

L’Insee a également relevé une autre statistique surprenante : le jour de son anniversaire, les Français auraient un risque accru de décéder, de 6 % en moyenne sur la période 1994-2023. Ce risque est encore plus marqué pour les hommes âgés de 18 à 39 ans, pour lesquels la probabilité de mourir le jour de leur anniversaire augmente de 24 %. Ce phénomène pourrait être lié à une combinaison de facteurs, incluant la consommation d’alcool et des comportements à risque, plus fréquents lors des célébrations.

Les mois d’hiver, une période à risque

Au-delà du seul 3 janvier, les mois d’hiver dans leur ensemble sont associés à une surmortalité en raison des vagues de froid et de la prévalence des maladies saisonnières. Les épidémies de grippe, les infections pulmonaires et les complications liées au froid contribuent largement à cette tendance.

Cette statistique, révélée juste avant Halloween, rappelle que la réalité de la mort reste bien présente, même en dehors des contextes festifs et effrayants. Le jour le plus meurtrier de l’année en France se distingue en plein cœur de l’hiver, rappelant l’impact des saisons et des comportements sur notre santé.