Les Varois s’inquiètent des perturbations sur les autoroutes dues à la grève annoncée pour les fêtes, dénonçant une situation pénalisante dans une période déjà complexe.
Grève sur les autoroutes – CREDIT : Var actu
Un préavis de grève a été déposé par la CGT du concessionnaire Escota, affilié à Vinci Autoroutes, pour la période des fêtes de fin d’année. Les automobilistes risquent de subir des temps d’attente prolongés aux péages, une annonce qui suscite une vive réaction parmi les Varois.
Une grève aux répercussions incertaines
La grève, prévue entre le 23 décembre 2024 et le 10 janvier 2025, pourrait principalement perturber les péages sur les axes autoroutiers majeurs de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, comme l’A8 entre Aix-en-Provence et Menton ou l’A50 entre Aubagne et Toulon. Le syndicat n’a pas encore précisé les actions concrètes qui seront menées, mais il évoque des « journées bien ciblées » où la mobilisation pourrait être plus forte. Habituellement, ce type de mouvement se traduit par une réduction du personnel disponible pour l’assistance aux bornes automatiques, entraînant des files d’attente prolongées.
Malgré cela, le réseau Escota a déclaré qu’il ne prévoyait pas d’impact significatif sur les conditions de circulation. Les remorquages de véhicules en panne ne devraient pas non plus être affectés grâce à la réquisition partielle des employés pour des raisons de sécurité.
Mécontentement croissant des automobilistes varois
Cette annonce a suscité un vif mécontentement parmi les Varois, notamment ceux qui comptaient utiliser les autoroutes pour les déplacements liés aux fêtes de Noël. Plusieurs usagers dénoncent une double peine : une hausse des tarifs des péages prévue en 2025 combinée à ces perturbations potentielles.
Paul, un habitant de Toulon, se dit agacé : « Les trajets sont déjà coûteux, et maintenant on risque de perdre du temps. C’est vraiment pénible pendant cette période festive. » D’autres, comme Claire, résidente de Draguignan, craignent que cela complique les trajets familiaux : « Avec les bouchons habituels, ajouter des grèves, c’est l’assurance de passer des heures sur la route. »
Des revendications au cœur du mouvement
Les employés d’Escota justifient cette grève par plusieurs revendications, notamment des embauches, une meilleure reconnaissance des risques professionnels, et la fin des inégalités salariales. Le syndicat dénonce également des pressions psychologiques croissantes et un manque de reconnaissance des compétences multiples demandées aux salariés.
Dans un contexte où la sécurité des agents est également en jeu, avec 42 véhicules d’intervention percutés depuis le début de l’année, ces tensions reflètent un malaise profond au sein des équipes.
Pourquoi n’ouvrent ils pas les barrières et masquer les caméras au lieu de ralentir les usagers?
Je pense que ca aurait plus de poids sur la Direction.