Les pharmacies d’officine en France prévoient une grève le 30 mai pour protester contre les offres insuffisantes de l’Assurance maladie.

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grève pharmacies – CREDIT : VarActu

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a déposé un préavis de grève pour le 30 mai, en réponse aux insuffisances des propositions financières de l’Assurance maladie dans les négociations conventionnelles actuelles. Cette journée de fermeture nationale vise à alerter sur la situation précaire des pharmacies d’officines à travers le pays.

Une crise en profondeur

Les pharmaciens expriment une inquiétude grandissante face au déclin de leur profession, illustré par la fermeture de 46 pharmacies depuis le début de l’année, après 330 fermetures l’année passée. Selon Philippe Besset, président de la FSPF, la proposition actuelle de revalorisation financière de l’Assurance maladie est jugée insuffisante pour soutenir le réseau des officines.

Enjeux des négociations

Le conflit porte sur les conditions économiques sous lesquelles les pharmacies opèrent, notamment les compensations financières qui, selon les syndicats, ne correspondent pas aux besoins actuels du secteur. Une contre-proposition a été soumise à la Caisse nationale de l’Assurance maladie (CNAM), avec une réponse attendue prochainement.

La menace de fermetures supplémentaires

L’impact potentiel de ne pas répondre aux exigences des pharmacies pourrait se traduire par une vague de fermetures encore plus importante. « Si jamais on ne prend pas ce qui est sur la table, on va perdre des centaines de pharmacies supplémentaires », prévient M. Besset.

Appel à la mobilisation

La FSPF prévoit une journée d’interpellation massive le 30 mai, avec des manifestations prévues à travers la France pour sensibiliser le public et les pouvoirs publics à la crise que traversent les pharmacies. Cette démarche vise non seulement à défendre les intérêts économiques des officines mais aussi à préserver l’accès aux soins pour la population.