Grève nationale du 5 décembre : écoles fermées, hôpitaux touchés, vols annulés. Découvrez les impacts de cette mobilisation massive.
Grève nationale 5 décembre – CREDIT : VarActu
Ce jeudi 5 décembre, la France se prépare à une journée de grève d’envergure, avec des perturbations attendues dans plusieurs secteurs clés. L’objectif de cette mobilisation, portée par les principaux syndicats de la fonction publique, est de dénoncer le projet de budget 2025 jugé trop restrictif et de défendre les services publics.
Une démonstration de force locale
À Toulon comme à Draguignan, les manifestations seront l’occasion de démontrer la détermination des travailleurs locaux. Les itinéraires choisis, passant devant des institutions symboliques comme l’Agence régionale de santé ou le Conseil départemental, reflètent une volonté de cibler les instances décisionnaires directement liées aux réformes en cours. Ces arrêts stratégiques dans le parcours des cortèges illustrent la pertinence des revendications locales dans un contexte national.
Un test pour la mobilisation nationale
Cette journée est aussi un indicateur clé pour évaluer la capacité des syndicats à mobiliser face à des réformes impopulaires. Au-delà des chiffres de participation, l’enjeu est de démontrer une opposition durable et unifiée. Les fonctionnaires, déjà fortement touchés par les politiques récentes, veulent envoyer un message clair : ils ne céderont pas face à des mesures qu’ils jugent injustes et contre-productives.
Une grève soutenue par les usagers
Les syndicats insistent sur la nécessité de sensibiliser les usagers à l’importance de cette mobilisation. La défense des services publics n’est pas qu’une affaire de fonctionnaires : elle concerne l’ensemble de la population, qui dépend de ces structures pour l’éducation, la santé, ou encore la sécurité. En invitant les usagers à se joindre au mouvement, les syndicats espèrent élargir leur base de soutien et renforcer leur message auprès des décideurs politiques.
Des écoles fermées en masse
Dans l’Éducation nationale, les syndicats, notamment la FSU-SNUipp, annoncent une forte mobilisation. Près de 65 % des enseignants du premier degré seront grévistes, entraînant la fermeture de milliers d’écoles à travers le pays. Dans le Var, beaucoup d’établissements seront fermées. Les activités périscolaires et les services tels que la cantine seront également affectés, tout comme les AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) qui se joindront au mouvement.
Hôpitaux et administrations en grève
Les hôpitaux ne seront pas épargnés. Selon la CGT de l’hôpital de la Timone à Marseille, de nombreux soignants devraient cesser le travail, avec des arrêts de deux heures susceptibles d’entraîner des retards dans les soins. Toutefois, les services d’urgence resteront opérationnels. Par ailleurs, les administrations, les services fiscaux et les crèches devraient connaître des perturbations, rendant l’accès à certains services publics compliqué.
Le secteur aérien touché
La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de réduire leurs vols. À Paris-Orly, 25 % des vols seront annulés, tandis qu’à Marseille, 50 % des vols seront supprimés en soirée. Les voyageurs sont invités à s’informer auprès de leur compagnie pour éviter tout désagrément.
L’énergie et les manifestations en point d’orgue
Dans le secteur énergétique, la grève commencera dès mercredi soir avec des baisses de charge dans les centrales nucléaires. Cependant, aucune coupure d’électricité majeure n’est attendue, les actions visant davantage à peser sur les négociations salariales.
Enfin, 160 rassemblements sont prévus dans tout le pays.