Ce dimanche 11 février, un mouvement de grève a éclaté parmi les salariés de la grotte Cosquer Méditerranée, à Marseille, à l’initiative des syndicats CGT et CFDT. La journée s’est ouverte sur une scène de mobilisation devant ce site préhistorique reconstitué, où les employés ont exprimé leur mécontentement.

COQUER MILLION stop croisières méditerranée du futur

Grotte Cosquer grève – CREDIT : Var Actu

Un appel à de meilleures conditions de travail

Sous le slogan “On veut bien vous accueillir avec le sourire, mais pas dans ces conditions”, les salariés ont exposé leurs revendications. Une vingtaine d’entre eux ont cessé le travail pour attirer l’attention sur la nécessité d’une amélioration de leurs conditions de travail. Parmi les points soulevés, la demande d’une hausse des salaires de 10%, de nouvelles embauches pour pallier le sous-effectif, l’octroi de deux jours de repos consécutifs, ainsi que des majorations pour le travail les dimanches et jours fériés, et la régularisation des dates de paiement des salaires.

La grotte, un lieu ouvert sans relâche

Depuis son inauguration le 4 juin 2022, la grotte Cosquer accueille les visiteurs tous les jours de la semaine, de 9h30 à 19h30. Cette ouverture continue contribue au stress et à la pression ressentis par les salariés, qui réclament de meilleures conditions pour maintenir un accueil de qualité.

Des revendications face à une augmentation de la fréquentation

Le tract de la CGT pointe du doigt la société Kleber Rossillon, gestionnaire du site, soulignant une hausse de fréquentation de plus de 15% en 2023 sur l’ensemble des lieux touristiques qu’elle gère. Face à cette croissance, les salariés demandent une revalorisation salariale à la hauteur de leur contribution au succès de l’entreprise.

Malgré la grève, la grotte Cosquer a pu ouvrir ses portes à l’heure prévue. Le mouvement a rassemblé une vingtaine de grévistes sur un total de soixante-quinze salariés, témoignant d’une volonté de dialogue mais aussi d’une fracture dans le personnel.

Cette grève met en lumière les tensions existant dans le secteur du tourisme, où les conditions de travail et la rémunération deviennent des sujets de préoccupation majeurs, surtout dans un contexte économique difficile marqué par l’inflation