La friche Biolandes à Grasse fait peau neuve. Ce projet soutenu par l’État vise à renforcer la filière des parfums et à créer 150 emplois.
Requalification friche industrielle Biolandes – CREDIT : Préfet des Alpes-Maritimes
Le préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, a récemment visité le site de la friche industrielle Biolandes à Grasse, accompagné de Jean-Claude Geney, sous-préfet de Grasse, et de Jérôme Viaud, maire de la ville et président de la communauté d’agglomération du Pays de Grasse. Ce projet de requalification, situé sur une superficie de 2,6 hectares, représente un enjeu stratégique pour ce territoire labellisé « Territoires d’industrie ».
Une friche inexploitée depuis 2006
Abandonnée depuis 2006, la friche Biolandes fait aujourd’hui l’objet d’un ambitieux projet de réhabilitation soutenu par l’État, avec un financement à hauteur de 1 million d’euros. Les travaux en cours visent à transformer cette zone en un pôle dynamique pour le secteur industriel, particulièrement orienté vers la filière des parfums, une spécialité emblématique de Grasse.
Un pôle industriel attractif
Une fois réhabilités, les bâtiments de la friche Biolandes accueilleront notamment l’entreprise Givaudan, leader mondial dans le domaine des arômes et parfums. D’autres sociétés viendront également s’y installer, contribuant à renforcer l’attractivité économique du territoire. Cette initiative devrait permettre la création de 150 emplois dans les années à venir, un atout majeur pour l’économie locale.
Un projet stratégique pour l’industrie du parfum
Ce projet s’inscrit pleinement dans la stratégie de Grasse, reconnue mondialement pour son expertise dans la parfumerie, de consolider et d’élargir son réseau industriel. Jérôme Viaud, maire de Grasse, a souligné l’importance de cette requalification pour le développement durable de la ville et pour renforcer son statut de capitale mondiale du parfum.
Un soutien de l’État pour dynamiser l’économie locale
Labellisé « Territoires d’industrie », ce projet bénéficie d’un soutien important de l’État. Cette initiative s’aligne sur les objectifs de revitalisation économique et de lutte contre la déprise industrielle, tout en valorisant un savoir-faire local unique.