La Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur, qui doit relier Marseille à Nice, est en phase de lancement. Ce projet majeur, prévu pour améliorer la desserte régionale, se précipite pour être prêt à temps pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2030.
nouvelle ligne Marseille-Nice- CREDIT : varactu
La Région Sud se prépare à accueillir les Jeux Olympiques d’hiver de 2030 avec un ambitieux projet ferroviaire, la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur (LNPCA), destinée à connecter Marseille, Toulon et Nice. Ce projet, le plus grand chantier ferroviaire de la région depuis 150 ans, est prévu pour démarrer dans les prochains mois, avec une livraison estimée entre 2030 et 2035.
La LNPCA vise à augmenter considérablement la capacité de transport ferroviaire dans la région, avec des prévisions de trois TGV par heure entre Marseille et Nice, un train toutes les dix minutes entre Cannes, Nice et Menton, ainsi que l’implantation de trois RER métropolitains et la création de neuf nouvelles gares. Ces améliorations devraient permettre d’accueillir 23 millions de passagers supplémentaires par an d’ici 2035.
Face à l’urgence des Jeux Olympiques, les autorités régionales, sous la houlette du vice-président délégué aux Transports, Jean-Pierre Serrus, et du président Renaud Muselier, pressent pour une accélération du projet. Les Jeux représentent une opportunité critique pour finaliser les infrastructures nécessaires à une amélioration significative de la desserte régionale.
Les travaux prévus en plusieurs phases incluront, pour la phase 1, la création de quatre voies à quai à la gare TGV de Nice Aéroport, des aménagements pour le RER toulonnais, et des rénovations majeures à la gare de Marseille-Saint-Charles. La phase 2, quant à elle, promet de transformer radicalement la gare Saint-Charles en une gare traversante grâce à un ambitieux projet de tunnel souterrain.
Le coût de ces travaux est estimé à 3,64 milliards d’euros, financés par une combinaison de fonds locaux, étatiques et européens. Bien que l’État ait revu à la baisse son engagement initial, promettant de régler le reste des paiements au fur et à mesure des avancements du projet, les élus locaux restent confiants quant à la poursuite de l’engagement étatique, crucial pour le succès du projet.
La LNPCA n’est pas seulement un projet d’infrastructure ; elle est vue comme un levier de transformation socio-économique, capable de désenclaver les territoires et de décarboner les transports dans une région fortement visitée mais aux défis logistiques complexes. En vue des Jeux Olympiques et au-delà, le projet est essentiel pour répondre aux exigences de mobilité future de la Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Autant d’argent pour ne rien faire sur la ligne Marseille – Nice avec des trains toujours aussi lents qui mettent 2h30 pour 200km. C’est lamentable. On devrait mettre au plus 1h ou 1h30 de Marseille á Nice dans un pays normal