Condamné pour plagiat, Gilbert Montagné perd les droits de son tube culte « On va s’aimer », désormais attribués à des artistes italiens.
Gilbert Montagné plagiat « On va s’aimer » – CREDIT : Wikimedia commons
Une condamnation qui marque la fin d’une ère pour un tube culte
Coup de tonnerre dans le monde de la musique française : Gilbert Montagné et le parolier Didier Barbelivien ont été condamnés en Italie pour « plagiat » concernant le célèbre titre « On va s’aimer ». Selon le site L’Informé, la justice italienne a reconnu que la chanson phare des années 80 s’inspire fortement de « Une fille de France », interprétée par l’artiste transalpin Gianni Nazzaro. Cette décision, confirmée en octobre par la Cour d’appel de Paris, prive les deux artistes français de leurs droits sur le morceau.
Des royalties désormais reversées aux artistes italiens
Suite à cette condamnation, Gilbert Montagné et Didier Barbelivien ne percevront plus aucun droit sur leur tube incontournable, souvent repris dans les mariages et fêtes. Désormais, les royalties seront reversées aux héritiers de Gianni Nazzaro et au compositeur de « Une fille de France ». Pour les deux artistes français, cette décision marque une véritable page qui se tourne dans leur carrière, « On va s’aimer » n’étant plus juridiquement leur œuvre.
30 000 euros de dommages et intérêts à verser
Bien que les plaignants aient initialement réclamé 1,7 million d’euros de dommages et intérêts, la somme finale a été fixée à 30 000 euros par les tribunaux. Gilbert Montagné et Didier Barbelivien devront verser cette somme pour le préjudice subi, en plus de ne plus exploiter leur morceau culte. Une décision qui fait mal à ces icônes de la chanson française, particulièrement attachées à ce succès planétaire.
Un comble pour Gilbert Montagné, habitué des affaires de plagiat
Cette affaire fait écho à une ironie notable : en 2009, Gilbert Montagné avait lui-même fait condamner la chaîne de restauration Flunch pour avoir transformé son titre « On va s’aimer » en « On va fluncher ». À l’époque, il avait obtenu 30 000 euros de dommages et intérêts. Aujourd’hui, c’est au tour de l’artiste de se trouver de l’autre côté de la justice, dans une affaire qui restera dans les annales du plagiat musical.