La cohabitation entre les riverains du quartier de la Deidière à Saint-Cyr-sur-Mer et les gens du voyage installés depuis plusieurs semaines en face du pôle jeunesse est devenue tendue. Une pétition a été lancée par les habitants du quartier pour demander l’intervention de la mairie.
Les gens du voyage quartier la Deidière à Saint-Cyr-sur-Mer – CREDIT : Var Actu
Situation actuelle
Les gens du voyage se sont installés au quartier de la Deidière à Saint-Cyr-sur-Mer, en face du pôle jeunesse, depuis quelques semaines. Nous vous en parlions hier dans cet article. Il s’avère que certains riverains sont mécontents, ils ont décidé de monter une pétition pour demander à la mairie d’agir contre ce campement.
La pétition
La pétition, qui a été créée sur la plateforme en ligne Change.org, a recueilli les signatures de 49 familles du quartier qui demandent au maire d’agir contre le campement sauvage des gens du voyage. Elle a également été partagée dans plusieurs groupes Facebook, où de nombreux commentaires d’habitants révoltés par la situation ont été publiés.
Les raisons de la colère
Les riverains listent de leur côté, plusieurs raisons pour lesquelles ils souhaitent que la mairie intervienne :
- Le non-respect du Code de l’urbanisme : la parcelle où le campement est installé se trouve en zone UB, et le règlement en vigueur interdit clairement les occupations et utilisations du sol telles que les caravanes et le camping.
- L’utilisation abusive des ressources publiques : les gens du voyage utilisent de manière non autorisée l’eau et l’électricité publiques.
- La nuisance sonore constante : les habitants du quartier sont confrontés à un bruit continuel causé par les gens du voyage et leurs chiens.
- Les chiens agressifs : les chiens des occupants du campement se montrent agressifs envers les résidents du quartier.
- La perturbation des loisirs des jeunes : les jeunes du quartier ne peuvent plus profiter de leur terrain de jeu habituel.
- La salubrité : les riverains s’interrogent sur l’endroit où sont déversées les eaux usées et les excréments provenant des caravanes.
Évolution de la situation
Une caravane, celle du « patriarche » du groupe, est partie fin octobre. Les riverains espèrent que les six caravanes restantes suivront bientôt, car le maire les a informés que ce groupe déménage habituellement à la fin de l’été. Les gens du voyage ont souvent des installations temporaires, et ils sont généralement respectueux des espaces qu’ils occupent.