En France, le 6 novembre marque symboliquement le jour où les femmes « travaillent gratuitement » en raison de l’écart salarial avec les hommes.

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femme travaillent gratuitement – CREDIT : Var Actu

À partir de ce lundi, selon Les Glorieuses, les femmes en France entament une période de travail « non rémunéré » en raison de l’écart persistant des salaires avec leurs homologues masculins. Ce phénomène met en évidence les défis continus liés à l’équité salariale.

Inégalités salariales : une préoccupation croissante

Dès 11h25 ce lundi, un constat alarmant s’impose en France : les femmes commencent à « travailler gratuitement ». Ce marqueur, mis en avant par le collectif féministe Les Glorieuses, souligne symboliquement les inégalités de salaires entre hommes et femmes. Ce jour spécifique est calculé en fonction de l’écart salarial moyen de 15,4 % relevé par Eurostat, qui signifie que, pour le reste de l’année, les femmes travailleraient sans compensation si les salaires étaient égaux.

Une lente progression des chiffres

L’analyse historique révèle une amélioration modeste de la situation : alors qu’en 2016, cette date symbolique était le 7 novembre à 16h34, elle s’est progressivement avancée dans le calendrier, dénotant un rétrécissement – bien que lent – de l’écart de rémunération. Néanmoins, le changement est insuffisant pour les défenseurs de l’égalité salariale, qui continuent de plaider pour une accélération des progrès.

Les multiples facettes des violences économiques

Les Glorieuses pointent du doigt non seulement l’inégalité de revenu mais aussi la notion plus large de « violences économiques », qui regroupent divers préjudices économiques subis par les femmes. Cela inclut les différences marquées dans les pensions de retraite et les difficultés conjoncturelles, telles que l’entrave à l’indépendance financière ou le non-paiement de pensions alimentaires. Selon une enquête de l’Ifop, près d’une femme sur quatre serait victime de ce type de violence de la part de son partenaire, ce qui peut souvent déboucher sur des violences conjugales plus larges.

Des actions en faveur de l’équité

Cette situation interpelle tant les acteurs économiques que les législateurs. La lutte contre l’écart salarial et les violences économiques exige une mobilisation à plusieurs niveaux : sensibilisation, formation, mais aussi des politiques publiques et des pratiques d’entreprise plus équitables. Les Glorieuses, à travers cette mise en lumière, invitent à un engagement plus ferme pour la parité économique.