Un projet photovoltaïque à Camps-la-Source suscite un débat sur le déboisement pour l’énergie solaire.
Forêts sacrifiées – CREDIT : Pixabay
Vers des forêts sacrifiées ?
À Camps-la-Source, une commune du Var, un projet de parc photovoltaïque suscite une vive controverse. La municipalité envisage d’implanter une centrale de 30 hectares, intégrant 50,000 panneaux solaires, en pleine forêt, provoquant l’indignation d’un groupe local de résidents.
Enjeux environnementaux et économiques
La mairie, en collaboration avec l’entreprise Voltalia, propose ce projet dans un double objectif : répondre aux exigences de la transition énergétique et générer des revenus significatifs. En effet, l’installation pourrait produire 30 MWc, contribuant ainsi aux objectifs énergétiques régionaux. Cependant, cette initiative nécessiterait la coupe d’une vaste étendue forestière, incluant le déracinement d’arbres, ce qui soulève des préoccupations majeures concernant la biodiversité locale.
Alternatives proposées
Des voix s’élèvent pour préconiser des alternatives moins invasives. Certains habitants suggèrent l’utilisation de toitures ou de parkings pour l’installation des panneaux solaires, évitant ainsi la destruction d’espaces forestiers. Ces propositions visent à concilier développement durable et préservation de l’environnement, reflétant une volonté de trouver un compromis entre progrès technologique et respect de la nature.
Impact financier et social
Le maire de Camps-la-Source met en avant les bénéfices économiques, avec des retombées financières estimées à 175,000 euros annuellement pour la commune, ce qui représente une part conséquente du budget municipal. Ce projet, tout en étant une source potentielle de revenus, pose la question de l’équilibre entre gains économiques et coûts écologiques.
La décision finale concernant ce projet de parc photovoltaïque à Camps-la-Source reste en suspens, alors que les débats entre développement économique et préservation environnementale continuent de diviser la communauté.