Violence dans le quartier des Moulins à Nice : agressions, intervention policière et réactions politiques face à la crise de sécurité.

violence quartier Moulins

violence quartier Moulins – CREDIT : Capture d’écran X Cpadeslol

Le quartier des Moulins à Nice a été le théâtre de deux épisodes de violence intense en moins de 24 heures, impliquant une quarantaine d’individus et aboutissant à des scènes de lynchage publiques. Ces affrontements, sous fond de lutte pour le contrôle territorial et de trafic de drogue, ont suscité une réaction immédiate des autorités.

Une escalade de la violence

La tranquillité habituelle du quartier des Moulins a été brutalement interrompue par une série d’agressions violentes orchestrées par un groupe d’environ quarante personnes. L’incident le plus grave s’est produit en plein jour, lorsque plusieurs hommes ont été violemment attaqués, l’un d’entre eux étant déshabillé et lynché au sol dans une scène choquante qui a été capturée et diffusée sur les réseaux sociaux.

Des motivations troubles sur fond de criminalité

L’enquête préliminaire suggère que ces attaques pourraient être liées à une guerre de territoire associée au trafic de stupéfiants. Le préfet des Alpes-Maritimes, Hughes Moutouh, a évoqué un « méli-mélo sur fond de trafic de stupéfiants et de différends entre bandes rivales », soulignant la complexité du contexte qui a mené à ces violences.

La réponse des forces de l’ordre

Face à cette montée en puissance de la violence, les forces de police ont été déployées sur le terrain, utilisant des gaz lacrymogènes et des lanceurs de balles de défense pour disperser les agresseurs. Cette intervention n’a pas été sans conséquences, donnant lieu à des affrontements violents et à des dégradations matérielles. Plusieurs suspects ont été interpellés dans la foulée.

Réactions politiques et appel à l’action

Ces événements ont déclenché une vague de réactions parmi les politiques locaux et nationaux. Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, a exprimé son indignation face à ce « déchaînement de violence », tandis que le premier adjoint au maire de Nice, Anthony Borré, a souligné la « colère légitime » des habitants du quartier. Un appel à une intervention significative et à une présence policière durable a été lancé.

Vers une stabilisation du quartier

En réponse à l’urgence de la situation, des unités spéciales de la CRS 81, spécialisées dans le contrôle des violences urbaines, ont été dépêchées dans le quartier à la demande du ministère de l’Intérieur. Cette mesure vise à rétablir l’ordre et à mettre un terme à cette escalade de violence, tout en soulignant l’engagement des autorités à lutter contre le trafic de drogue et à maintenir la sécurité publique.