La « fête des gens qu’on aime » remplace les traditionnelles Fêtes des mères et des pères dans certaines écoles, provoquant un débat animé sur l’inclusion versus la tradition.

fête des gens qu'on aime

fête des gens qu’on aime – CREDIT : Pixabay

Un nouveau concept qui remplace les traditions

À l’approche de la Fête des mères, un concept controversé refait surface et suscite de vifs débats : la « fête des gens qu’on aime ». Introduite initialement en 2016 dans une école de Gironde, cette idée propose de remplacer la traditionnelle Fête des mères et des pères par une célébration plus inclusive. Selon les partisans, ce changement vise à accueillir toutes les configurations familiales, surtout dans les cas où les structures traditionnelles ne s’appliquent pas.

Une polémique persistante

Malgré son intention d’inclusivité, la « fête des gens qu’on aime » ne fait pas l’unanimité. Six ans après sa première apparition, l’idée est loin de faire consensus. En 2022, un message publié sur les réseaux sociaux par une école réitérait cette approche, expliquant que chaque enfant serait invité à créer deux objets à offrir à qui il souhaite, sans se limiter à la figure maternelle ou paternelle. Cette démarche a été interprétée par certains comme une volonté de « aseptiser » les fêtes traditionnelles pour éviter d’exclure les enfants issus de situations familiales complexes.

Réactions mitigées

Les réactions sur les réseaux sociaux sont partagées. Sur Instagram, une majorité écrasante de 78 % se dit contre ce changement, préférant maintenir les appellations et les célébrations traditionnelles pour la Fête des mères et des pères. Les critiques soulignent souvent que les enfants dont les structures familiales correspondent aux normes traditionnelles ne devraient pas être pénalisés ou privés de ces célébrations. Cependant, il existe aussi un courant de soutien, arguant que cette nouvelle forme de célébration est plus adaptée à la diversité des situations familiales actuelles, incluant les enfants élevés par des grands-parents, des tuteurs, ou vivant en famille d’accueil.

Un débat sur l’inclusion et la tradition

La controverse autour de la « fête des gens qu’on aime » soulève des questions plus larges sur l’inclusion et le respect des traditions dans les sociétés contemporaines. Elle met en lumière le défi de célébrer et de reconnaître tous les types de familles tout en préservant les traditions qui tiennent à cœur à de nombreux individus.